Une diversité musicale chanteur et guitariste malien Sidi Ag Issa et le groupe "Tagmi" ont animé samedi à la salle Atlas à Alger un concert organisé par l’Office national pour la culture et l’information (Onci). Devant un public très peu nombreux, vu le manque de médiatisation, Sidi a présenté son blues du Ténéré (le désert en langue touaregue) accompagné de musiciens algériens qui se sont substitués, à l’occasion, au groupe habituel de l’artiste malien, Tiwitine, formé en 2000 par des musiciens touareg, burkinabé et français. La musique de Sidi Ag Issa s’inspire des mélodies touaregues mais aussi du blues et du groove, ses principales inspirations sont Ali Farka Touré, Oumou Sangaré et Tnariwen tous des artistes maliens de renommé internationales qui ont bercé sa jeunesse.
L’artiste malien défini son style comme étant "le fruit de recherches musicales qui s’inspire de tous les lieux où il a vécu mais aussi des musiques du monde qu’il désire connaître, travailler et partager". Sidi Ag Issa est à Alger pour l’enregistrement d’un album en collaboration avec des musiciens algériens. La seconde partie du concert a été consacrée à "Tagmi", un groupe qui montait pour la première fois sur scène et qui a présenté une fusion entre les musiques amazigh et celtique. Tagmi est composé de 11 étudiants de l’Institut national supérieur de musique, musicologues pour la majorité, qui jouent du violon, violoncelle, guitare, flûte traversière, saxophone et percussions. Tous les morceaux joués sont des compositions du groupe qui cherche à trouver de nouvelles harmonies et de nouvelles formes aux musiques amazighe qui englobent le kabyle, chaoui ou
targui.