La relation de complémentarité entre architecture et les arts plastiques a été le thème d’une journée d’étude, organisée mardi à l’initiative de la faculté des lettres et des arts de l’université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem.
Cette rencontre à laquelle ont assisté des étudiants des départements des arts et d’architecture, vise à mettre en exergue les facteurs qui avaient conduit à la séparation de l’art pictural de l’architecture et son impact sur la culture, et à rechercher les voies et moyens de rétablir la relation entre eux. Dans une communication intitulée "la relation ancrée entre l’architecture et l’art plastique dans les civilisations antiques", le professeur Chergui Hadjer du département des arts de l’Université de Mostaganem, a souligné que différents arts (graphie, sculpture, décoration, gravure et autres ont accompagné la construction depuis l’ère préhistorique et ont évolué au fil des siècles par l’accumulation de connaissances transmises de génération en génération dans les différentes sociétés et civilisations successives. Elle a ajouté que la relation de complémentarité entre l’architecture et l’art plastique "réside dans le besoin de chacun pour l’autre", en notant que le bâtiment nécessite des dessins, des plans et une touche artistique avant l’opération de construction proprement dite.
Pour sa part, le professeur Kedjal Nadia du même département, a appelé, dans une communication sur "l’usage des arts plastiques populaires en architecture ottomane en Algérie", à "boycotter toute architecture qui ne prend pas en compte les valeurs esthétiques ou les traditions et coutumes algériennes", et à "relancer les formes architecturales héritées, ainsi que les arts picturaux et l’artisanat populaires".