La plasticienne Akila Mouhoubi donne une nouvelle lecture de la miniature à travers une collection présentée à partir de jeudi soir et ce jusqu’au 15 février 2008 à la galerie ’’Arts en liberté’’. Comprenant une quarantaine de tableaux réalisés selon la technique peinture à l’huile, l’exposition se propose, selon l’artiste, de reprendre des motifs de la miniature et de leur donner un cachet très contemporain avec l’apport de techniques mixtes, à savoir des collages, des crayons, des pigments et de l’acrylique. ’’Je me suis beaucoup inspirée de tout ce qui est éléments de la miniature et de l’enluminure, que je m’approprie et que je transforme à ma manière’’, a indiqué l’artiste peintre mettant en exergue le travail de recherche plastique effectué pour aboutir à cette collection. ’’La miniature n’est pas exploitée ni très connue sur le plan historique tout comme il n’y a pas eu de recherche dans ce domaine’’, a ajouté l’artiste peintre qui ’’souhaite’’ que la miniature fasse un jour partie du patrimoine universel. Les tableaux reprenant, dans un style propre à l’artiste, les éléments de l’architecture arabo-musulmane tels que les arcades, les arabesques et les colonnes, sont conçus avec beaucoup de matière et dans différents matériaux. ’’Je mélange les différentes matières et les différentes techniques. Je me sens plus libre là-dedans’’, a par ailleurs expliqué Akila Mouhoubi qui a opté pour une palette sombre avec des pointes de lumière de couleurs claires et dorées. Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger et de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Luminy (Marseille, France), Akila Mouhoubi, qui réside actuellement à Marseille, compte à son actif plusieurs expositions en Algérie ainsi qu’à l’étranger (Tunisie, Maroc, France). Akila Mouhoubi, qui préside aussi l’association culturelle "Rivages" de Marseille, dont l’objectif est la transmission des valeurs communes aux différentes cultures de l’espace méditerranéen, à travers la connaissance et la pratique des arts plastiques dans leur expression la plus contemporaine, a aussi participé à l’année de l’Algérie en France (en 2003), avec deux expositions.