Cette manifestation culturelle initiée par l’Office national de la Culture et de l’Information (ONCI) a métamorphosé la ville du 8-Mai-45 qui vit depuis le 15 août au rythme endiablé de la musique moderne. Le théâtre romain intra- muros est chaque soir investi par des milliers de personnes, toutes générations confondues qui ont saisi cette opportunité inespérée de se défouler, s’évader et même s’éclater.
La soirée du vendredi a été marquée par le rossignol du chaoui, en l’occurrence Katcho, qui a, d’emblée, enflammé le public, assoiffé de musique et de détente qui a repris à l’unisson les célèbres refrains de son répertoire. Cet artiste a réussi à combler la défection de Rabah Asma.
Il faut rendre hommage à la troupe Djemaoua Africa d’Alger et à l’orchestre Chelia de Batna qui ont donné un spectacle palpitant.
La quatrième soirée qui a enregistré un rush impressionnant a débuté sur les chapeaux de roue avec le passage du groupe rap de Skikda, à savoir Firromen, qui a déchaîné les jeunes touchés par les paroles dénonçant la hogra, la corruption, l’injustice, etc.
L’idole du raï, Cheb Khalas, a également provoqué un déchaînement des milliers de spectacteurs qui ont repris en chœur battant la mesure à chacun de ses refrains. Lui succédant, Cheb Houari Dauphin, a subjugué l’auditoire par un riche répertoire de chansons sentimentales qui ont séduit et bercé le public connaisseur.
Il est à souligner que cette soirée a débuté tardivement suite à un afflux inattendu. Des centaines de spectateurs n’ont pu accéder au théâtre romain dont les gradins étaient archi-combles. La situation a été maîtrisée par les services de sécurité qui ont fait preuve d’abnégation et de dévouement pour la poursuite de ce festival. Le commissaire du festival a réussi à assurer le succès éclatant de cet événement culturel qui a bouleversé le quotidien des Guelmis.
Par : H. Baâli