Avec l’Opéra d’Alger, c’est un nouvel édifice culturel qui est livré en moins de quelques ans. L’occasion de faire un tour d’horizon de ceux en cours de réalisation et à venir.

L’Opéra d’Alger, c’est une capacité d’accueil de 1.400 places, deux scènes de 1.600m2 et 1.400m2 répondant aux exigences internationales en acoustique et visibilité, des salles de ballet, de choeurs, de danse ou encore de répétition, des ateliers de menuiserie et de décors, deux cafétérias, des salons de travail, des régies vidéo, des salles annexes et de conférences…

une installation à la hauteur des ambitions nourries par le ministère de la Culture et ses agences affiliées, portés par une dynamique d’équipement des villes en infrastructures immobilières spécifiques aux différentes disciplines culturelles.

Dans le catalogue des infrastructures édifiées ou réhabilitées récemment, on en trouve qui l’ont été à l’occasion de la nomination de certaines villes en tant que capitales des cultures arabe et islamique. Notamment le Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (Mama) et le Musée algérien de la miniature et de l’enluminure (Mama) dans la capitale en 2007 ; le Centre des études et de recherches en musique andalouse (Cerma) et la cinémathèque Djamel- Eddine-Chanderli à Tlemcen en 2011 et, enfin, la salle Ahmed-Bey et le théâtre régional de Constantine en 2015.

On pourrait citer également le théâtre régional Si-El-Djilali- Benabdehalim, inauguré à Mostaganem en mars dernier, en sus des bibliothèques, ateliers et autres centres culturels ouverts ici et là dans les grandes métropoles. Actuellement, pas moins de six grands projets culturels sont en chantier pour étoffer et diversifier la gamme d’infrastructures en service.