Le poète Abou El Kacem Khemar a reçu, mercredi à Biskra, un émouvant hommage aussitôt après l’ouverture de la première édition du Festival culturel international de la poésie arabe classique. Le poète était visiblement ému de cette reconnaissance témoignée par ses pairs, qu’il a qualifiée d’"inestimable" avant de la dédier à la créativité littéraire arabe.
Le commissaire du festival, Ahmed Mouadaâ, a considéré que Khemar est une plume au "talent indéniable" qui a marqué de son empreinte la littérature algérienne "sur plusieurs décennies". Né en 1937 à Biskra, Abou El Kacem Khemar a, notamment, fréquenté l’institut Ibn Badis de Constantine avant de se rendre en Syrie pour poursuivre ses études.
Il est l’auteur de plusieurs recueils poétiques, dont Dhilal oua asdaa (ombres et échos), Rabiî el Djarih (mon printemps blessé) et Malhamet el boutoula oua el hob (épopée de l’héroïsme et de l’amour). Le 1er Festival culturel international de la poésie arabe classique réunit à la salle de cinéma de la station thermale de Biskra quelque 80 poètes algériens, tunisiens, syriens, palestiniens, égyptiens et jordaniens qui déclameront des passages de leurs oeuvres tout au long de la manifestation.