Le 7e Festival national de la poésie féminine s’est ouvert, samedi dernier en fin d’après-midi, à l’université Emir-Abdelkader des sciences islamiques de Constantine, offrant l’occasion à des poétesses venues des quatre coins du pays d’exprimer leur sensibilité toute féminine.
L’amour de la patrie, la beauté de la ville du Vieux Rocher et la grandeur de la Révolution ont constitué les principaux thèmes des poèmes déclamés par les poétesses lors de la première soirée de ce festival organisé dans le sillage de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution.
Prévue du 8 au 13 novembre, la 7e édition du Festival national de la poésie féminine a pour but principal de "rapprocher cette manifestation culturelle de l’université", a souligné la commissaire du festival, Mounira Saâda-Khelkhal, estimant nécessaire de susciter des débats, des recherches et des études universitaires autour de la poésie féminine.
Ce festival national auquel participeront 44 poétesses venues de 24 wilayas du pays "tend à devenir une tradition bien ancrée dans la ville des Ponts qui s’apprête à accueillir, dans quelques mois un évènement culturel grandiose, en l’occurrence la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe"", a souligné, pour sa part, le représentant de la ministre de la Culture, Djamel Foughali.
Ce rendez-vous annuel de six jours réunit des poétesses d’expressions arabe, française, anglaise et tamazight, ont souligné les organisateurs, précisant qu’une partie de ce festival sera animée à l’université de Constantine-3. Un hommage a été rendu, lors de la cérémonie d’ouverture de ce festival à trois personnalités littéraires et artistiques, à savoir l’animatrice Nadia Chouf de la Radio régionale de Constantine, la poétesse Saliha Reggad, de Biskra, et l’artiste, poétesse et scénariste Mahdjouba Hazourli. Cette manifestation sera également marquée par une exposition dédiée à la création féminine, ainsi qu’à des chants patriotiques avec la participation de l’artiste Mohamed-Fouad Ouamane et de la troupe d’Abdeldjalil Akhrouf, a-t-on noté.