Le patrimoine architectural de La Casbah d’Alger, les cités antiques romaines, des paysages naturels dessinés par le jeune plasticien Nassim Ouafek sur verre forment l’ensemble de l’œuvre de cet artiste autodidacte exposée à Alger.
Le bâti et les ruelles de la Casbah d’Alger, en parfait état, ainsi que des vestiges archéologiques des sites de Timgad et d’El-Djamila sont illustrés avec précision en noir sur un support en verre transparent, avec pour fond, du papier de couleur beige clair, le tout donnant l’apparence d’anciennes photographies ou de vieilles cartes postales "géantes", jaunies par le temps.
Exposées jusqu’à mardi prochain au Centre des activités culturelles de l’établissement Arts et culture d’Alger, les œuvres de Nassim Ouafek, qui reproduisent des scènes de vie du vieil Alger, donnent à voir une Casbah propre, aux maisons et maisonnettes encore debout. En somme, une cité dans toute sa splendeur passée.
Des sites antiques de l’est algérien, la porte de Caracalla et d’autres vestiges anciens, symboles de l’époque romaine, dont regorge cette partie de l’Algérie, sont représentés par des tableaux de différents formats, réalisés selon la même technique de la peinture sur verre.
Nassim Ouafek, 29 ans, technicien en maintenance informatique, s’est lancé dans les arts plastiques par passion depuis quatre années. L’artiste s’intéresse aussi aux paysages naturels d’Alger. La baie d’Alger, l’Amirauté et ou encore des jardins d’Alger sont présents, cette fois-ci en couleurs sur verre, donnant l’illusion, à première vue, d’être des tableaux peints à l’huile.
En outre, quelques toiles reproduisant des paysages naturels, la nature morte, sont également exposées avec d’autres objets de décoration à base de plâtre, ornés de motifs floraux, de bijoux kabyles et autres de symboles berbères.
Nassim Ouafek, qui expose pour la première fois le fruit de quatre années de travail, dit s’inspirer des sites Internet, CD et livres dédiés à la peinture, principalement la peinture sur verre.