L’artiste algérien Ahmed Khalili a décroché mercredi soir le premier prix de la 5e édition du Festival de la miniature et de l’enluminure de Tlemcen, devant un nombre important d’artistes venus de plusieurs pays.
Cette distinction d’une valeur de 6.000 dollars, décernée en fin de soirée lors de la clôture de cette manifestation artistique internationale, à ce talentueux miniaturiste originaire de Skikda, est "le fruit de longues années d’efforts et de persévérance", a déclaré le lauréat à l’APS.
Le second prix est également revenu à une Algérienne, Fatema Meradi, alors que le troisième prix a été décerné à l’Iranienne Sepideh Hagi Esmaeili.
Le prix du jury, relatif au concours de la miniature, a été décerné à la Yéménite Naïm Othmane Ahmed Al Ozaimi.
Au concours de l’enluminure, c’est l’Iranienne Soudeh Sadat Razavieh qui a surclassé l’ensemble des participants grâce à ses œuvres qui sont d’une grande beauté, suivie d’Amanov Kochip d’Ouzbekistan et de la Turque Sabrieh Seker. Le prix du jury est revenu au Pakistanais Abdelwaheb.
Lors de la cérémonie de clôture de ce festival international, organisé depuis le 10 octobre au palais de la culture Abdelkrim-Dali de Haï Imama, son commissaire Moussa Kechkache ainsi que le président du jury Mohamed Djahiche ont souligné la forte concurrence et le niveau relevé des 102 artistes participant dans cette édition, dont une soixantaine représente 22 pays de tous les continents.
Les artistes étrangers, interrogés par l’APS, ont unanimement relevé le niveau des artistes algériens qui s’améliorent d’année en année, notamment dans la miniature. De leur côté, les Algériens ont valorisé ce genre de festivals qui leur permet de se frotter avec les artistes du monde entier et d’acquérir de nouvelles techniques à même de leur permettre d’atteindre des niveaux plus élevés.
A noter, enfin, que ce festival élira définitivement domicile, dès l’année prochaine à la cité des Zianides eu égard au grand succès enregistré depuis la précédente édition.
L’engouement du public pour ces arts décoratifs musulmans et la disponibilité de grandes infrastructures culturelles sont autant de facteurs qui plaident en faveur de ce transfert, selon des responsables de la culture.