Le coup d’envoi du Festival international de l’art contemporain a été donné, vendredi, à l’École régionale des beaux-arts de Mostaganem, avec la participation d’une pléiade d’artistes nationaux et étrangers. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’art contemporain, placée sous le signe « arts et mémoire » et organisé par la Direction de la culture en partenariat avec l’École régionale des beaux arts, dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance nationale, a été marquée par la projection d’un film-documentaire sur l’artiste-peintre algérien Denis Martinez, intitulé L’artiste pédagogue du réalisateur Mustapha Abderrahmane.
Ce film évoque l’itinéraire de cet artiste-peintre et sa participation à l’art contemporain aus cours de plusieurs expositions nationales et internationales.
Denis Martinez, né le 30 novembre 1941 à Mers El-Hadjadj à Oran a participé à plusieurs expositions nationales en 1970, 1974, 1976, 1981, ainsi que d’autres expositions à l’étranger, en Europe notamment.
Les festivités de ce rendez-vous culturel se poursuivront durant la soirée du vendredi avec une exposition de 200 toiles au niveau de la Bibliothèque centrale et à la maison de la culture Ould-Abderrahmane- Kaki parmi quatre expositions d’artistes- peintres nationaux et étrangers, dont deux collectives d’art contemporain, une individuelle du plasticien Mohamed Oulhaçi, un enfant de la commune côtière de Stidia, comprenant une quarantaine de toile d’arts abstrait et réalisme.
Une autre exposition collective de toiles exécutées par de jeunes créateurs de l’enseignement moyen, a été organisée afin d’inculquer cette expression artistique dans le milieu éducatif.
Au programme de cette première journée de cette manifestation où seront honorés des artistes-peintres tels que Denis Martinez, Mohamed Oulhaçi, l’humoriste Bennoudj Lahcène, le chanteur chaâbi Babinine Touati, le musicien Benhamou, figure en bonne place, un spectacle de jazz avec la troupe Kaykou Nimsay.
Cette rencontre verra également la réalisation de trois fresques murales exécutées par des artistes- peintres nationaux traitant de la Révolution algérienne, les autres artistes issus de l’École régionale des beaux arts traiteront du thème L’enfumade de la Dahra (1845).
Les spécialistes animeront durant les quatre jours de cette manifestation une série de conférences-débats telles que «Plus d’un demi-siècle d’art pastique algérien», «L’art algérien et défi de la modernité», «Le travail artistique et la mémoire algérienne», «Lorsque l’artiste visite le patrimoine artistique moderne».
L’objectif de cette rencontre internationale à laquelle prend part une centaine d’artistes-plasticiens algériens, du Qatar, d’Arabie saoudite, du Bahreïn, du Yemen, de Jordanie, du Maroc, de Tunisie, de Palestine et de France, est de perpétuer la mémoire, inciter à la création, à la promotion de ce legs patrimonial pour le hisser à un rang mondial, selon les organisateurs.