La 2e édition du Salon national de la photographie s’est ouvert dimanche au Centre culturel de la ville d’Akbou, en présence d’une soixantaine de participants de 11 wilayas du pays, venus pour célébrer "la belle image et aider à l’émergence de l’art photographique", selon le commissaire de l’événement, Mouloud Salhi.
Le salon, qui se décline en exposition photos et matériels photographique, et des animations d’appoints notamment, des conférences-débats, et ateliers entend en effet "susciter l’intérêt du public envers la photo et mettre en valeur le métier du photographe et la pratique de la photographie sous son angle artistique", a souligné M. Salhi qui mise en premier chef sur la possibilité de susciter des passions juvéniles et des adeptes de la belle photo ou de la belle image.
"Tout le monde fait de la prise de photos, notamment grâce aux nouvelles technologies mais peu répondent ou se soucient de l’exigence de qualité" selon lui. Aussi, l’occasion de ce salon est de sensibiliser autour du métier certes, mais aussi de favoriser, à terme, grâce à la formation qui y est prodiguée, la création de clubs photographiques à travers le pays.
Pour ce faire, quelques professionnels à la notoriété bien établie, se sont dévolus pour livrer leur savoir, sur des thémes très technique, notamment la photographie professionnelle, la haute vitesse et le panoramique. Une soixantaine d’amateurs avertis se sont portés candidats pour y suivre en atelier la teneur, avec en toile de fonds : rendre, à la fin de la manifestation, un produit correspondant qui sera réalisé dans le cadre de sortie de travail sur le terrain. La kalaâ de Beni-Abbas, Les montagnes d’Ifri-Ouzellaguène, siège du Congrès historique de la Soummam, et quelques unités industrielles de réputation de la région, seront ainsi soumises à l’épreuve de leurs objectifs.
La manifestation focalise essentiellement sur le travail artistique. Elle fait l’impasse sur le matériel ou la réclame concernant le matériel.