Le Midi Libre - Culture - «J’éprouve une sensation de liberté en interprétant mon one man show»
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Mouhamed Slimani du théâtre des Issers au Midi Libre :
«J’éprouve une sensation de liberté en interprétant mon one man show»
17 Avril 2011

Le comédien mouhamed Slimani, né en 1980, a déjà plus de 12 longues années dans le domaine théâtral. Il a en effet participé dans des pièces théâtrales à succès comme El Safir  ou encore L’ours». Il a également participé à des productions cinématographiques telles  L’amour et la peste. Cette fois-ci il a décidé de s’investir dans un tout autre registre, en l’occurence l’art difficile du one man show. Approché il a accepté de nous parler de son amour de la scène.

Midi Libre : Quelles sont vos impressions après cette première prestation en solo sur une scène et dans le rôle d’un humoriste ?
Mouhamed Slimani : Franchement, c’est une sensation incroyable de liberté pour ce premier one man show. Je peux m’exprimer librement laissant libre cours à ma personnalité et imagination, loin de tout texte imposé. De plus j’aime ce genre humoristique traitant de sujets d’actualité, à savoir les phénomènes étranges et nouveaux qui voient le jour dans notre société. Il faut dire que je me découvre moi-même d’un spectacle à l’autre.   

Pourquoi avez-vous choisi L’encombrement comme thème de votre sketch ?
J’ai choisi le thème de l’encombrement, attendu que c’est un sujet d’actualité qui traduit la vie quotidienne de la société algérienne. Je n’ai pas manqué d’ailleurs durant mon spectacle de communiquer mes propres commentaires sur ce phénomène tout en restant dans le domaine de l’humour.

Que pensez-vous de votre première participation au 2e Festival du one man show à Taznite au Maroc ?
C’est une bonne expérience pour nous, cela nous permet de rencontrer d’autres comédiens. Cela nous incite en outre à travailler encore plus pour mériter d’autres consécrations et surtout faire connaître l’art algérien en dehors des frontières.
Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?
On souhaiterait pouvoir bénéficier d’aides financières ou même simple soutien moral pour nous jeunes comédiens. Cela reste indispensable si nous voulons booster le 4ème art dans la région. Je souhaite bien sûr que cela ne soit pas ma dernière expérience dans le monologue. Mon plus grand bonheur est d’être sur scène toujours plus proche de mon public.

Par : Djamel Boukerma

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