Les films algériens "Essaha" (La place, 2010), de Dahmane Ouzid dans la catégorie long-métrage et "Garagouz" (2010) d’Abdenour Zahzah dans le genre court-métrage ont été récompensés par le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan qui s’est achevé samedi soir. Le premier a obtenu la "Mention spéciale du jury" tandis que le second a reçu le "Prix spécial du jury" de cette 17 ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT) qui a décerné le Grand Prix au long-métrage marocain "La mosquée" du réalisateur Daoud Oulad Sayed. Dans une déclaration à l’APS, Dahmane Ouzid a souligné qu’il était "très satisfait et très content de cette distinction qui confirme que là où le film est projeté, notamment dans les festivals, il est remarqué". "Ces distinctions lui donnent de la visibilité pour poursuivre sa carrière afin qu’il soit vu par tous les publics", a-t-il dit. La comédie musicale a été projetée, rappelle-t-on, en ouverture du festival en présence du metteur en scène accompagné de deux comédiens Amine Boumediene et Melle Ghazal Laloui. Quant à "Garagouz" (2010) court-métrage de 24 mn du jeune réalisateur Abdenour Zahzah, il a remporté plusieurs distinctions notamment un prix au 28e "Festival tous courts d’Aix en Provence" (France), le "Prix du Public-Midi Libre-Kodak" au 32e Festival méditerranéen de Montpellier (octobre 2010) et a décroché deux autres prix au 21e Festival du cinéma africain, d’Asie et d’Amérique latine de Milan. Il s’agit du Prix CINIT de l’Association nationale pour la culture cinématographique et le prix SIGNIS pour la tolérance. D’autre part, le court métrage "Khouya" (Mon frère, 2010) du réalisateur algérien Yanis Koussim a également participé à cette 17e édition du festival de Tétouan pour avoir été projeté lors de la cérémonie d’ouverture avant la projection de "Assaha". Une des distinctions du festival porte le nom du défunt réalisateur algérien Azzedine Meddour, réalisateur notamment de "Adrar N’Baya" (La montagne de Baya, 1997). Les organisateurs de ce Festival annuel avaient institué depuis son décès en 2000 le "Prix Azzedine Meddour" pour rendre hommage à "un grand ami du festival" qui avait obtenu le "Prix de la première úuvre de fiction" (1999) dans la catégorie long-métrage.