Une rencontre littéraire réunissant quinze écrivaines d’Europe et du Maghreb se tiendra les 18 et 19 octobre 2010 à l’auditorium de l’Institut national supérieur de musique à Alger. C’est un peu le « versant littéraire » des relations algéro-européennes puisque la manifestation est organisée conjointement par la Délégation de l’Union européenne à Alger et le ministère de la Culture et ce avec le concours de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et les ambassades des Etats membres de l’UE à Alger. La rencontre littéraire est en train de devenir une tradition, puisqu’elle fait suite à une précédente qui a été tenue l’année passée avec cette différence près que cette fois-ci, on a mis les femmes à l’honneur. Y prennent part du côté algérien, des noms connus et moins connus de la littérature francophone et arabophone à l’image de Maïssa Bey, Ouarda Ensighaoui Himeur, Nadia Sebkhi, Khadidja Nemri, Fatima Bakhai, Lamine Hamina, Fatima Oussedik et Zineb Laouedj. Le Maroc sera représenté par Rachida Madani et la Tunisie par Azza Fillali. Du côté européen, on enregistre la participation de l’Autrichienne Anna Kim, de la Tchèque Tereza Bouckova,de la Belge Française Lalande, de la Suédoise Anna-Karin Palm et de l’Espagnole Elena Medel. Cet aréopage d’écrivains femmes est appelé à fournir une réflexion autour de 3 axes : le récit de vie comme expression de la réalité, la fiction comme expression de rêve et de changement et la poésie comme espace de liberté. « Ce seront des échanges entre les intellectuelles qui vont parler de leur vie d’écrivaines », de leur manière de voir la littérature » explique Mustapha Ourif, directeur de l’AARC . Et d’ajouter « je pense que ce type de relation est important, en ce sens qu’on peut arriver à densifier les relations et à aider à faire comprendre le point de vue de l’un et de l’autre, la culture apporte a-t-il encore dit une dimension que la relation économique n’apporte pas, C’est pourquoi c’est important pour nous de développer ce type de rencontre ». Pour Ourif il s’agit de mettre en relation des créateurs entre eux et leur permettre de s’exprimer en public," nous avons a-t-il précisé "mis en avant les femmes parce que je suis sûr qu’elles ont des spécificités des sensibilités particulières à faire valoir ». Selon Agnès Guillaud, représentante de la délégation de l’Union européenne à Alger « ces écrivaines ont toutes à leur crédit des œuvres qui ont été reconnues, certaines d’entre elles sont reconnues au niveau mondial » Et de citer « Maissa Bey, Nadia Sebkhi, Fatima Bekhai » toutes ces femmes a indiqué Agnès Guillaud, vont faire des communications selon les différents thèmes des ateliers, j’invite a-t-elle ajouté évidemment tout le monde à venir participer, il y a y aura une salle ouverte de 200 places ».