Deux festivals se sont déjà déroulés à la vitesse de la lumière. Le premier est le festival international de Timgad à Batna qui a vu du 08 au 17 juillet défiler des stars internationaux à l’instar de la voix puissante de Houria Aichi ou encore la poésie enchanteresse, venue des montagnes de Djurdjura, du chantre de la poésie kabyle, Lounis Ait Menguellet. Plusieurs pays ont été encore une fois au rendez-vous pour marquer cette 32e édition à l’instar de l’artiste George Wassuf (Syrie), de l’artiste Lotfi Bouchnak (Tunisie), de l’ensemble Ouighour du Xinjiang (Chine), Daoudia (Maroc), de l’artiste Vitaa (France), de la troupe Algereno (France) la troupe Asere Band (Cuba), de la troupe Tres Coronas (Amérique latine), ou encore de la diva du tarab el arabi, la Libanaise Madjda Eroumi.Il est également à noter que ce festival a vu plusieurs surprises. Pour la première, c’est la tenue pour la première fois de la manifestation dans le nouveau théâtre contenant environ 6 mille places, puis la seconde c’est l’hommage rendu lors de la soirée inaugurale aux différents artistes ayant marqué la culture algérienne en général et la musique en particulier comme Saliha Essaghira, Othmane Bali, Abdelkrim Dali, Cheikh Hasnaoui, Fadila Dziria, Abdelhamid Ababsa, Mohamed Rachedi, Aïssa El Djarmouni, Hassan El Annabi, Nadia Tayssir, Ahmed Wahbi, Hadj M’Hamed El Anka, Ourad Boumediene, Katchou et Ali Maâchi, et enfin la troisième surprise est la programmation, en marge de ce festival, d’autres activités culturelles comme des expositions d’artisans.
Puis est venu le tour du festival de la chanson arabe qui a soufflé sa 6e bougie avec un programme aussi riche que celui de Timgad et qui a vu une clôture aussi exceptionnelle avec un chanteur arabe d’un pays frère, le Tunisien Saber Rebaâi en marquant la soirée avec un concert sous les rythmes festifs de la musique orientale.
Avec déjà cette 6e année, encore comme un petit enfant, l’Office national de la culture et de l’infirmation (ONCI) qui est derrière la programmation des deux manifestations, Djemila a vibré chaque soir sous les étoiles d’un ciel estival et sous des rythmes d’étoiles internationales à l’instar du Libanais Assi Al Hilani, de la Marocaine Latifa Raafat, de la Saoudienne
Waad ou encore du Syrien li El Dik, aux côtés bien entendu d’artistes algériens comme Abdou Driassa, Lotfi Double-Canon, Hakim Salhi et Naïma Ababsa.
Et les surprises ne s’arrêtent pas avec le festival de Timgad. Même avec le Festival de Djemila, le public a été surpris avec l’installation d’une Kheïma qui a abrité plusieurs autres activités comme des rencontres littéraires, poétiques, ainsi que des conférences en relation avec ce grand événement annuel dédié à l’art et à la culture arabes.
Mais la fête continue toujours avec l’ONCI et cela jusqu’à la dernière minute. Jusqu’à la veille du mois de Ramadhan, l’ONCI continue de programmer des soirées au Casif de Sidi Fredj avec des artistes algériens.
Les mélomanes verront ainsi défiler jusqu’au 7 août prochain divers artistes avec différents genres (staifi, chaabi, kabyle, algérois, rai, gnaoui...), interprétés par Abderahmane Djalti, Slim Mohamed, Abdelkader Chaou, Abdou Skikdi, Tarek Djenane, Mustapha Guerouabi, Malika, Cheb Hakim, Bariza, Karima Saghira, Djaâfer Benyoucef, Noureddine Galiz, Zahouania, Reda Sika, Farouk Mediterano, Sadek El Marrakchi, Cheb Hassen, Groupe Hadra Universelle «Oran» et le groupe Gnawa Harmonica.