Tahar Djaout est un écrivain, poète et journaliste algérien d’expression française. En 1993, il fut le premier intellectuel à être victime de la «décennie noire». Il est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d’Azeffoun en Kabylie. En 1970, sa nouvelle Les Insoumis reçoit une mention au concours littéraire «Zone des tempêtes». Il achève ses études l’année suivante au lycée Okba d’Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d’Alger, où il s’est lié avec le poète Hamid Tibouchi.
Un aperçu de ses œuvres
Les Chercheurs d’os (roman), Éditions du Seuil, Paris, 1984.
Les Mots migrateurs, Une anthologie poétique algérienne, présentée par Tahar Djaout, (Youcef Sebti, Rabah Belamri, Habib Tengour, Abdelmadjid Kaouah, Hamid Tibouchi, Mohamed Sehaba, Hamid Nacer-Khodja, Tahar Djaout, Amine Khan, Daouia Choualhi), Office des Publications Universitaires, Alger, 1984.
Mouloud Mammeri, entretien avec Tahar Djaout, suivi de La Cité du soleil, éditions Laphomic, Alger, 1987.
L’Invention du désert (roman), éditions du Seuil, Paris, 1987.
L’Exproprié (roman, version définitive), Éditions François Majault, Paris, 1991.
Les Vigiles (roman), éditions du Seuil, Paris, 1991, Prix Méditerranée. Réédition dans la Collection Points, éditions du Seuil, n° 171, 1995.
Pérennes (poèmes 1975-1993), précédé de Pour saluer Tahar Djaout par Jacques Gaucheron, couverture et encres de Tibouchi, Europe/Poésie, Le Temps des Cerises, Paris, 1996.
Le Dernier Été de la raison (roman), éditions du Seuil, Paris, 1999.
Fragments d’itinéraire journalistique, éditions Dar El Gharb, Oran, 2004.