Le 2e Festival international de calligraphie arabe s’est ouvert avant-hier à Alger. 24 pays étrangers participent aux côtés de plasticiens nationaux à cette manifestation qui regroupe deux cent œuvres réalisées selon les différents types de style «koufi», «maghribi», «toulouth», «naskhi», «ra’qi», «farissi» et «diwani» par différents calligraphes venus, notamment, de Tunisie, du Maroc, de Libye, de Palestine, d’Egypte, du Koweit, de Syrie, d’Irak, de Chine, de Turquie, de Belgique, de France, des Etats-Unis et d’Allemagne.
Taleb Mohamed a présenté une œuvre en calligraphie de tendance abstraite avec beaucoup de matière dans des tons ocres tandis que Saïd Djaballah a opté pour le style «koufi fatimide» avec décoration florale et arabesques.
Noureddine Kour a présenté une calligraphie moderne dans laquelle il a axé sa composition sur les harmonies de couleurs et les contrastes.
Abdelaziz Kacimi a réalisé une calligraphie de style «diwani» sur du papyrus dans laquelle il a repris des vers du poète palestinien Mohamed Derwiche, et Aïssa Boudouda a exposé deux œuvres, l’une de style classique proche de l’école ottomane et une autre de tendance moderne.
Outre l’exposition, le programme de cette manifestation artistique, qui se poursuivra jusqu’au 4 juin, comprend deux ateliers ainsi qu’une conférence animée par des experts autour de la calligraphie arabe.