Programmée aux 22 èmes journées cinématographiques de Carthage, la dernière comédie du jeune réalisateur algérien, Lyès Salem, a été sélectionnée à la compétition des oscars qui aura lieu le 22 Janvier 2009 à Beverly Hills, à Los Angeles. L’académie des arts et des sciences du cinéma qui organise les oscars depuis 1929, a annoncé, ce week-end, la liste des 67 films en lice pour l’Oscar du Meilleur film étranger.
Les cinq finalistes à se disputer la statuette dorée ne seront connus qu’en Janvier. «Mascarades» de, Lyes Salem, devra affronter notamment «La Bande à Baader», de Uli Edel pour l’Allemagne, «Revanche» de Götz Spielmann (l’année derniere, c’est l’Autriche qui avait remporté l’Oscar avec «Les Faussaires»), «Eldorado» de Bouli Lanners pour la Belgique et «Entre les murs» du Français Laurent Cantet, Palme d’Or à Cannes. «Valse avec Bachir», un film d’animationi israëlien qui narre l’invasion de Beyrouth en 1982 et «Gomorra» de Mateo Garrone sur la mafia napolitaine, sont pressentis comme des candidats des plus sérieux. Notons que pour la première fois, la Jordanie entre en lice avec le film «Captain Abu Raed» d’Amin Matalqa. «Les trois singes» de Nuri Bilge Ceylan, prix de la mise en scène sur la Croisette, représentera la Turquie. L’Afghanistan sera représenté par «Opium war» de Siddiq Barmak, déjà réalisateur d’«Osama» en 2004, l’Iran par «The song of sparrows» de Majid Majidi. Le Liban présente «Sous les bombes» de Philippe Aractingi, une tragédie familiale sur fond d’offensive israélienne de l’été 2006. La Palestine présente «Le sel de la mer» d’Annemarie Jacir, une production franco-palestinienne sur le travail de mémoire des réfugiés. Plus près de nous, «Mascarades» sera projeté le 27 octobre, aux journées cinématographiques de Carthage qui ont lieu du 25 octobre au 1er novembre 2008. Une soirée y sera donnée par l’agence Algérienne de rayonnement culturel en l’honneur des films algériens qui sont en compétition dans les différentes sections. Les JCC organise un gros plan sur le cinéma algérien. Lyès et ses interprètes y seront en force. K. T.