Khaled, la star internationale du Raï, a "électrisé" mercredi soir, tout au long d’un concert de plus de deux heures, une foule évaluée à plus de 20.000 personnes massées sur la grande esplanade Hadjeb-Rachid de Sétif.
Devant cette assistance constituée en majorité de jeunes, mais aussi de nombreuses familles auxquelles une aile spéciale a été réservée sur les gradins latéraux, le "King", aussi talentueux et émouvant qu’à son habitude, a repris tous ses "tubes", les chansonnettes de ses débuts ainsi que les "standards" qui l’ont consacré vedette mondiale.
Décontracté et en tee-shirt blanc, au milieu d’une ambiance colorée et très festive, Khaled entonnera, tour à tour "Ya Rayyi", "Ouelli el darek", "Wahran, Wahran", "Rouhi ya Wahran", "Bakhta", "Aïcha", avant de se prêter à deux duos inédits avec les jeunes vainqueurs de l’émission "Alhan oua chabab", Meriem et Hamid.
Avec la première, il interprètera "Ya chaba", le fameux succès composé par Safy Boutella, pour embraser ensuite la foule, en duo avec Hamid, en interprétant l’une de ses toutes premières chansons, "Trig Ellissi". Une organisation exempte de tout reproche, de l’avis même des spectateurs, une sonorisation de grande qualité, un éclairage et des jeux de lumière superbement maîtrisés, avec, en arrière-plan un écran géant pour ne pas "perdre une miette du spectacle", ainsi qu’une météo clémente, ont conféré un "plus" à ce spectacle qu’un jeune fan de Khaled n’a pas hésité à qualifier "d’inoubliable".
Accompagné d’une douzaine de musiciens, avec qui la symbiose et la complicité n’ont jamais été prises en défaut, malgré quelques improvisations de Khaled décidées à la demande de son public, le natif d’Eckmühl (Oran) a "justifié" à Sétif, grâce à son talent et son professionnalisme, son rang de star internationale. Cette soirée, initiée par la télévision nationale et l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), a été organisée pour célébrer la victoire de l’Entente de Sétif en Ligue des champions arabes de football.