Mardi, au siège du Cercle de l’Armée nationale populaire de Béni-Messous, lors de l’ouverture de la cinquième édition du séminaire international sur «la vie, l’œuvre, le génie et l’héritage» de Moufdi Zakaria, Mme Zhor Ounissi a lu un message du président de la République, par lequel il a rendu hommage au poète de la Révolution algérienne. Dans son épître, le chef de l’Etat a exhorté les générations futures à se souvenir du poète Moufdi Zakaria dont le centenaire de la naissance sera célébré en 2008. Devant un parterre composé de nombreuses personnalités du monde de la culture et de penseurs, d’hommes de lettres et des arts, venus de pays arabes et participant à la rencontre organisée par la Fondation Moufdi Zakaria, aux côtés de lettrés et d’universitaires algériens, l’hommage présidentiel lu par la sénatrice a défini le fils de Beni-Izguen comme  «l’un des chevaliers du verbe, épris de sa nation pour laquelle il a dédié sa vie et qui fut la source d’inspiration de toute sa poésie et ses écrits.» «Il parvint à faire entendre au monde entier les souffrances de son peuple et à le convaincre de la justesse de sa cause, mais aussi des causes de la Nation arabe et du monde en général», poursuit le message. En ce qui concerne le parcours de l’homme de plume, le Président Bouteflika a indiqué qu’ «il s’est non seulement confondu, depuis sa tendre enfance, avec celui du mouvement national, dont il a vécu toutes les évolutions et fut d’un apport considérable dans la concrétisation de ses objectifs, mais également avec la marche triomphale de la Révolution, dont il a immortalisé les gloires à travers des poèmes et des chants patriotiques». Selon Slimane Cheikh, président de la Fondation Moufdi- Zakaria, ce séminaire évoque «la consécration des valeurs nationales à travers les œuvres du poète ainsi que son « obsession maghrébine». Un documentaire sur la vie de l’auteur de l’hymne national algérien est prévu pour l’occasion. L’œuvre, signée par Saïd Oulmi, raconte Moufdi Zakaria en cinq étapes : enfance et éducation, les  débuts de son militantisme dans le Mouvement national et ses premières œuvres poétiques à l’adolescence, sa participation à la guerre de Libération et son  emprisonnement, puis la période post-indépendance et, enfin, le dénigrement  dont il a souffert après sa mort et les efforts menés pour sa réhabilitation. Le séminaire sera clôturé aujourd’hui.