Stagiaires et formateurs de la résidence musicale de jazz "Aziz Djemmam", organisée du 20 au 25 octobre à Constantine par l’association "Limma" ont, à l’unanimité, exprimé le vœu de voir une telle expérience se renouveler et se poursuivre. Clôturé jeudi soir par un concert de jazz animé par les stagiaires et les quatre membres du groupe français de jazz "Thot" qui en a assuré l’encadrement, ce stage a été "très enrichissant" ont déclaré les stagiaires qui y ont pris part, soulignant la nécessité de rééditer et d’approfondir cette expérience. "Cela a été pour nous une très précieuse occasion que d’être conseillés et guidés par des professionnels de ce niveau", ont souligné tous les apprenants. Relevant que des enseignants d’instruments de jazz comme la batterie ou le saxophone n’existent pas à Constantine, un stagiaire fera remarquer que même pour des instruments comme la guitare ou la basse, également enseignés au cours de ce stage, les conseils prodigués par les membres de "Thot" ont été d’un précieux apport. Concernant le volet théorique qui a porté sur la composition, l’harmonie et le contrepoint, tous les stagiaires disent également avoir beaucoup appris au cours de cette résidence. "J’ai surtout apprécié le fait qu’ils nous ont appris comment composer le squelette d’un morceau musical de Jazz, qui comme on le sait, laisse au musicien le soin d’habiller ce morceau à sa guise et selon son inspiration", notera un stagiaire. Stéphane Payen, le saxophoniste de "Thot" qui jouit d’une très bonne réputation au sein des amateurs de jazz de Constantine pour être un fidèle du festival de "Dimajazz", s’est dit également "très impressionné" par les progrès réalisés par ses stagiaires en une semaine. Pour le président de l’association, Zoheir Bouzid, le volet formation constitue un axe principal de la raison d’être de ’’Limma’’, même si jusqu’à présent, elle est surtout connue pour être l’initiatrice du "Dimajazz", le fameux festival annuel de jazz de Constantine.