La maison de la culture Taous Amrouche de Béjaïa a abrité, vendredi dernier, une rencontre scientifique avec le psychanalyste Mohand Methia. L’auteur de «Guérir les souffrances sans médicaments» a présenté son nouveau livre intitulé «Le changement c’est possible». Cet ouvrage d’une qualité scientifique indéniable est destiné à vous aider à changer si, en raison d’un rythme de vie qui aujourd’hui ne vous correspond pas ou en raison de votre souffrance, vous le décidez. Vous voulez vivre autre chose ; d’autres expériences ; vous voulez arrêter un engrenage de souffrances; vous voulez sortir des dogmes des croyances limitatives et figées ou évoluer. Que vous soyez né en Amazonie, à Londres ou en Kabylie, il bouleversera la monotonie de votre quotidien pour rendre votre existence meilleure, pour vous mettre sur la seule voie qui tienne dans la vie, celle de l’évolution... La peine, la frustration et l’animosité céderont à l’aisance, à la compassion et au contentement du corps et de l’esprit. L’excellence sera votre horizon. Le psychanalyste nous propose des méthodes qui peuvent nous aider à mieux comprendre nos problèmes et souffrances. Ensuite, il nous livre les clefs du changement. Un changement qui nous ouvrira les portes d’un lendemain meilleur. Qu’est-ce que le changement ? Pourquoi vouloir changer ? Comment le faire avec succès ? Methia tente de répondre à toutes ces questions, tout le long des 235 pages qui composent le nouveau-né du thérapeute. «Le monde est en mouvement permanent ; donc, il change. L’homme évolue à son rythme dans son univers, selon la contingence de ses idées. Le monde est fait pour l’homme et c’est l’homme qui donne le sens aux sens qui forment l’existence. Par le travail et l’action, l’homme construit le monde des objets et leur donne un sens», estime l’auteur de La réconciliation avec soi. Mohand Methia est un grand psychanalyste, né à Sedouk dans la wilaya de Béjaïa. Il est fort de ses nombreuses années de recherches et d’expérimentations. A Paris, en Kabylie et ailleurs, le spécialiste de la santé mentale a pu guérir beaucoup de personnes, sans avoir recours aux médicaments. Pour lui, «les sciences n’arrêtent pas de progresser, mais elles ignorent souvent le psychisme, alors que celui-ci est à l’origine des quatre-vingt pour cent (80%) de maladies que le corps déclare. Ces maladies peuvent être prévenues et éliminées à la source avant qu’elles ne déclenchent des dysfonctionnements métaboliques, traités seulement et négligemment par des psycholeptiques, qui renferment toujours des résidus nocifs susceptibles de créer d’autres ennuis. L’écoute du corps permet à l’individu d’être son propre médecin et thérapeute. La psychanalyse a fait son métier d’écouter et d’apporter des thérapies par la suggestion». Soulignons que Methia a animé la rencontre scientifique devant une faible assistance, même les journalistes et les spécialistes de la santé ont brillé par leur absence. En somme, la ligne de conduite du psychanalyste algérien établi en France se résume à l’amour que porte ce chercheur à l’être humain. Il mène un combat contre l’ignorance. Il décrit la méthode à suivre pour emprunter les étapes décisives qui jalonnent le parcours de la transformation. Ce qui implique de véritables réformes structurelles dans le corps de chacun. Enfin, Methia souhaite de voir, incessamment, une association du bien -être, ici en Algérie, pour soulager tant de personnes qui souffrent.