Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué avant-hier le succès de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe 2015", soulignant que la capitale de l’est algérien avait été, durant toute une année, "un espace de rencontres et d’interaction où se sont côtoyés les élites arabes du Mashreq et du Maghreb".
Dans un message à l’occasion de la célébration de Yaoum El îlm (16 avril) qui coïncide cette année avec la clôture de "Constantine, capitale de la culture arabe 2015", lu en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, le président Bouteflika a précisé que "cette manifestation a fait de Constantine la capitale de l’ensemble des pays arabes".
Constantine "a été, durant toute une année, un espace de rencontres et d’interaction où se sont côtoyées les élites arabes du Mashreq et du Maghreb pour échanger autour des arts, du savoir et de la culture, mettant en exergue leur richesse et leur diversité, et où se sont renforcés les liens naturels entre l’Algérien et ses frères dans l’espace plus large qui s’étend sur les deux continents que sont l’Afrique et l’Asie", a ajouté le chef de l’Etat.
"Si cette année a été riche en production culturelle, tout le mérite en revient à ces hommes et à ces femmes qui ont contribué à son succès par leurs apports et leurs oeuvres et auxquels nous rendons hommage", a estimé le président Bouteflika. Le Président appelle à sortir la culture de la consommation à l’innovation et la création Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé également à sortir la culture de la consommation à l’innovation et à la création pour contribuer au développement économique.
Dans un message à l’occasion de la célébration de Yaoum El Ilm (journée du savoir) célébrée le 16 avril de chaque année, lu en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, le président Bouteflika a estimé que Algériennes et Algériens peuvent et doivent s’enorgueillir d’une Constitution qui consacre appelant à "oeuvrer plus que jamais pour que culture et savoir ne constituent plus des produits de consommation mais des outils de création et d’innovation au service du développement économique".
Il a ajouté que "la consécration du droit des citoyens et citoyennes au savoir nous met face à une responsabilité majeure, celle de prémunir la société de la culture de xénophobie, de terreur, d’extrêmise et de la culture de la mort".
Le chef de l’Etat a souligné que "la culture n’est pas un produit officiel, ni l’oeuvre d’une institution donnée, pas non plus. Elle est la résultante d’une dynamique sociale collective qui commence par l’apprentissage dans les établissements scolaires, à différents paliers, pour atteindre les centres de recherche scientifique et d’innovation en impliquant à la fois la rue, les structures religieuses, les maisons de jeunes et de culture, les théâtres, le cinéma, la télévision, les médias et autres structures culturelles et sociales vitales".
Il a ajouté, dans le même sens, que "la culture relève incontestablement d’un comportement humain social en perpétuelle évolution". L’entreprise culturelle, a-t-il dit, "repose certes sur l’individu mais elle constitue un produit commun à tous les membres de la communauté qui conviennent de valeurs et principes pour la promotion de la société par la pensée, les arts et les lettres car il s’agit de construire une institution culturelle basée sur l’identité nationale unique mais aux dimensions multiples".
"Une culture saine représente le rempart qui préserve nos jeunes de l’extrémisme, fléau haineux qui traverse l’espace et le temps", a-t-il estimé, réaffirmant la détermination de l’Algérie "à combattre l’extrémisme, notamment par l’arme du savoir pour anéantir ses causes et ses tenants".