Les normes de qualité reposent sur des indicateurs de résultats ou sur des qualifications et compétences et sont, en général, très exhaustives.
Le commissariat du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem brise le silence et ce, dans le but d’élargir son champ d’action et promouvoir ainsi cette discipline. Ce plan de travail consiste en l’institutionnalisation du "prix Assia-Djebar" par l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep), qui sera doté d’une valeur de 500.000 dinars algériens, a indiqué l’entreprise publique lundi. Ce prix constitue une manifestation spécialisée pour les auteurs. Elles se tiendront annuellement à la mémoire d’une grande voix de la littérature maghrébine de langue française.
Elles seront, ainsi, une occasion pour se rappeler, pour toujours, la contribution exceptionnelle d’Assia Djebar durant son riche parcours. Les normes de qualité reposent sur des indicateurs de résultats ou de qualifications-compétences et sont, en général, très exhaustives. L’intérêt ne portait pas tant sur les qualifications formelles ou sur la formation qu’ils avaient reçue pour les préparer à s’acquitter de leur tâche que sur leur manière d’agir. Ce programme consiste à renforcer les capacités de tout un chacun et à encourager les jeunes talents. Combien, il est important de réussir cette discipline si nous voulons assurer la prospérité dans l´avenir.
C´est grâce aux capacités de produire de nouvelles idées et de les amener sur le terrain qu´on peut garantir la relève. Le premier lauréat de ce prix, créé en hommage à la romancière algérienne disparue en février dernier, sera désigné au deuxième jour du Sila (Salon international du livre d’Alger), prévu du 27 octobre au 7 novembre 2015, précise-ton dans un communiqué. Un jury composé de "personnalités de la scène culturelle" est chargé de désigner, selon "des critères liés aux valeurs esthétiques universelles", le meilleur roman de l’année, écrit dans une des langues française, arabe ou tamazight. Ce prix est la première distinction littéraire à porter le nom d’une grande romancière algérienne.
Écrivaine et cinéaste algérienne, membre de l’Académie française, professeur d’université, Assia Djebar est morte le 7 février, à 78 ans, dans un hôpital parisien. Elle était née Fatma-Zohra Imalayène le 30 juin 1936 à Cherchell, à une centaine de kilomètres d’Alger, d’un père instituteur, qui fut l’une des grandes figures influentes de sa vie, et d’une mère qui l’encouragea dans la voie des études et de l’émancipation. Adolescente, elle quitte l’Algérie pour Paris, où elle a été admise au lycée Fénelon avant d’être, en 1955, la première Algérienne à entrer à l’École normale supérieure de Sèvres. Cinquante ans plus tard, elle sera la première des écrivains du Maghreb à être élue à l’Académie.