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8e festival international du film Amazigh d’Agadir
Plusieurs films d’expression kabyle récompensés !
25 Novembre 2014

Le festival a récompensé, notamment, le cinéaste algérien Tahar Houchi, commissaire du Festival international du film oriental à Genève (Fifog), lui attribuant le Prix spécial du jury pour son film "Koceïla" dans la catégorie courts métrages.

La 8e Edition du Festival international du film Issni n’Ourgh du film amazigh (Finifa) d’Agadir (Maroc), organisée par l’association Issni n’Ourgh, a pris fin après quatre jours de compétition (18 au 21 novembre), auxquelles ont participé pas moins de sept réalisateurs algériens avec des oeuvres cinématographiques d’expression kabyle, ainsi que d’autres venus des quatre autres coins de Tamazgha. Les oeuvres algériennes d’expression kabyle sont entre autres : Vava Moh, un long métrage de Yazid Smaïl, Yiddir, un court métrage de Tahar Houchi, Encre et le monde, de Sofiane Bellali,

Le sang et l’argent, de Yiddir Saoudi, Ti3winin, ça coule des sources, de Djamel Aït Iftène, Matoub Lounès, le combat éternel, Banc public, de Djamel Allam, sont les films et autres documentaires qui représenteront la Kabylie au Festival Issni n-Ourgh d’Agadir. 34 réalisations, entre films et documentaires, ont été projetées durant les cinq jours des festivités. Des ateliers et des conférences ont été aussi prévus à l’occasion pour débattre de la culture et du cinéma amazigh, toujours coincé, selon les présents, "par les pouvoirs des Etats de l’Afrique du Nord". Après cinq jours de compétition, le jury a rendu son verdict auquel plusieurs prix ont été décernés à des artistes.

Le festival a récompensé, notamment, le cinéaste algérien Tahar Houchi, commissaire du Festival international du film oriental à Genève (Fifog), lui attribuant le Prix spécial du jury pour son film Koceïla dans la catégorie courts métrages. Court métrage de 15 minutes, le film raconte l’histoire de trois destins qui se croisent dans un village : Koceïla, 11 ans, qui perd sa grand-mère, Lola ayant perdu son enfant et Faouzi, artiste algérien qui a vu partir beaucoup de ses amis, victimes de la décennie noire.

Les trois personnes sont dans un processus de deuil et où chacun apprend, à sa manière, à apprivoiser la mort. Dans la catégorie Compétitions vidéos, le festival a décerné deux récompenses au film Isseflan (Sacrifices) d’Ahmed Mebani, oeuvre produite par l’Agence d’audiovisuel Gofilm de Tizi-Ouzou. Le film a obtenu le Prix du meilleur film et le Prix de la meilleure interprétation féminine attribué à Lamia Mahiout en ex aequo avec la Marocaine Nadia Saaidi dans le film Stop, de Mohamed Bouzagou et Khalid Maadour. Dans la même catégorie, le festival a remis le Prix de la meilleure interprétation masculine à Arezki Oulhadj dans le film La toile d’araignée, d’Idir Saoudi.

Par ailleurs, le festival a rendu hommage au regretté réalisateur algérien Abderrahmane Bouguermouh en présence de sa veuve, de son fils Zahir et de l’actrice Djamila Amzal, héroïne de son film La colline oubliée, projeté à cette occasion. Quelque 60 films dans les catégories longs métrages, courts métrages, documentaires et films vidéos ont été projetés lors l’édition de cette année, placée sous le thème central des droits de l’Homme. Le jury de la catégorie long métrage a attribué le Grand prix du festival au film marocain Adios Carmen, de Mohamed Amine Ben Amraoui.

Par : IDIR AMMOUR

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