L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et la Royal film commission de Jordanie (RFC) » en partenariat avec la Cinémathèque algérienne organisent pour la seconde édition du 13 au 15 mars « Les Journées du film jordanien en Algérie ».
La nouvelle édition donnera lieu à la projection pour la première fois à Alger de trois œuvres de jeunes réalisateurs. Ces journées auront lieu à la Cinémathèque d’Alger et notons qu’il s’agit de la première expérience derrière la caméra pour certains d’entre eux.
La premiere journée verra la projection du long-métrage de Yahia Al Abdallah Le dernier vendredi. Réalisé en 2010, d’une durée de 88 minutes, la trame de l’histoire tourne autour d’un père divorcé d’une quarantaine d’années. Ce dernier qui doit impérativement subir une opération chirurgicale dans quatre jours. Sauf que, pour y avoir droit, il doit rapidement trouver une somme d’argent qui est hors de portée de ses moyens de chauffeur de taxi dans les rues d’Amman. Entre son patron m’as-tu-vu et les relents de son passé, c’est l’absurdité de sa condition qui prend le dessus.
La seconde journée sera celle d’un film documentaire de Aseel Mansour : Oncle Nashaat. Nashaat est un combattant palestinien assassiné par les Israéliens en 1982. Lorsque son neveu Aseel découvre par hasard un fait remettant en question les circonstances de la mort de Nashaat, celui-ci se lance dans une quête de la vérité qui non seulement le conduira à des faits troublants mais lui permettra également de comprendre les véritables causes de sa relation conflictuelle avec son père durant son enfance.
Pour la dernière journée, il y aura la projection en clôture du long-métrage 7 heures de décalage de Deema Amr. De retour au pays, alors qu’elle profite des préparatifs du mariage de sa sœur, Dalia, vivant aux USA, (Randa Karadsheh) est abasourdie lorsque l’amour de sa vie, Jason (Tom Bishops) débarque à l’improviste à Amman, et lui fait sa demande en mariage. Petit problème, celle-ci n’a pas encore parlé de lui à sa famille ... pour l’instant
Enfin, il est à noter que pour les organisateurs les Journées du film jordanien en Algérie constituent une occasion pour découvrir des œuvres cinématographiques atypiques, sensibles et touchantes du cinéma jordanien lequel a considérablement évolué ces dernières années. Depuis 2003, année de création de la Royal Film Commission, le secteur cinématographique a trouvé une structure qui encadre, renforce et accompagne la production de films et leurs exploitations.
Suite à une première édition qui a permis aux cinéphiles algériens de faire connaissance avec le court métrage jordanien avec Le boxeur est mort de Naji Abu Nowar, Talons aiguilles de Fadi Haddad ou encore les long métrage avec Captain Abu Raed de Amin Matalqa ou Villes transit de Mohamed Hushki. L’édition de cette année proposera la découverte du film documentaire et deux longs métrages de fictions. Les présentes journées du film jordanien en Algérie s’inscrivent dans le cadre de la coopération culturelle entre les deux pays.
Les journées du film jordanien seront projetées dans le réseau de la Cinémathèques algérienne. Les dates de cette tournée seront communiquées incessamment.