L’appel à participation est ouvert aux artistes visuels, cinéastes, écrivains, performeurs, musiciens, designers et chercheurs culturels de moins de 35 ans (nés avant le 31 décembre 1977). Les artistes doivent présenter une proposition spécifique liée au concept
Bjcem et la ville d’Ancône promeuvent Mediterranea16 Biennale Jeunes Artistes, un événement multidisciplinaire international qui aura lieu à Ancône, en Italie, du 6 juin au 7 Juillet 2013, regroupant plus de 250 artistes.
Née en 1985, la Biennale a lieu tous les deux ans dans une ville différente dans la région méditerranéenne en se concentrant sur la création des jeunes artistes. Bjcem est un réseau international de plus de 70 membres et partenaires en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
L’appel est ouvert aux artistes visuels, cinéastes, écrivains, performeurs, musiciens, designers et chercheurs culturels de moins de 35 ans (nés avant le 31 décembre 1977). Les artistes doivent présenter une proposition spécifique liée au concept.
La participation à l’appel est gratuite et ouverte à tous, sans distinction de sexe, de religion, des comportements sociaux et politiques. Les artistes qui ont participé à plus d’une édition précédente ne peuvent appliquer, la priorité sera donnée aux artistes qui n’ont jamais participé à l’événement.
La date limite de soumission de la candidature est fixée au 27 janvier 2013.
Les artistes seront sélectionnés par l’équipe de commissaires composé de : Charlotte Bank, Alessandro Castiglioni, Nadira Laggoune, Delphine Leccas, Slobodne Veze, Loose Associations, Marco Trulli et Claudio Zecchi. Ils vont coopérer en tant que collectif sur la sélection des artistes, élaborer le cadre conceptuel et la mise en place de l’événement dans son ensemble.
Les commissaires sélectionneront les participants sur la base des documents présentés. Leur décision est définitive et non susceptible d’appel et sera documenté dans un rapport, en présentant les raisons du choix des artistes. La qualité des propositions en rapport aux lignes guides du concept seront les critères de sélection de base. L’organisation prend en charge l’expédition des œuvres, l’assurance, la mise en place, la production de projets spécifiques, voyage, pension, l’hébergement pour les artistes ainsi que l’aide pour l’octroi des visas. Aucune rémunération n’est prévue pour la participation.
Le titre, Errors Allowed, se concentre sur les régimes de la connaissance et sur les stratégies autonomes d’éducation qui se produisent dans le monde de l’art et sur leur contribution à une réflexion sur la société en général.
Les artistes sont invités à participer à cet appel international afin d’offrir leurs points de vue sur le sujet dans le but d’apporter une contribution, à repenser la société comme un lieu où les idées utopiques résident encore, aussi bien à travers une enquête sur une idée de l’éducation qui va au-delà de son statut actuel afin d’offrir des outils et des services pour accroître sa compétitivité personnelle sur le marché du travail.
Il est encourager la prise de risque, la liberté de penser, d’imaginer et d’agir, et une réflexion sur le présent, afin de développer le potentiel critique qui conduit à une interrogation des systèmes hégémoniques.
Au cours des deux dernières années, de nombreux pays de la région méditerranéenne ont connu d’énormes changements économiques, politiques et sociaux. Comment ces changements ont-ils influencé la production artistique ?
Compte tenu de l’instabilité générale et les fluctuations continues du contexte, il est décidé d’explorer le potentiel de cette transition sociale, culturelle et politique et de présenter des artistes qui travaillent sur des formes expérimentales, s’interrogeant sur le rôle de l’art dans la société.
Cette nouvelle situation socio-économique a conduit à de nouveaux aspects du processus de production artistique : les artistes ont, dans une large mesure, changé leur façon de travailler, en passant souvent d’une dimension individuelle à des pratiques collectives, avec un intérêt croissant pour les projets et les actions anonymes et un regain d’intérêt sur l’idée d’espace public comme lieu de pratiques communautaires auto-générés et de narrations sociaux, politiques et artistiques alternatives. Cela a été accompagnée par une nécessité croissante de ré-a?rmer les espaces urbains pour l’exercice de la citoyenneté, en expérimentant de nouvelles formes de compréhension et d’échange dans la société.
De plus, dans ce contexte de crise multidimensionnelle, le simple fait de se rencontrer, discuter et partager des idées, implique la possibilité d’élargir le spectre de nos propres points de vue, compétences et conscience. Ca devient non seulement une opportunité pratique mais une nécessité en termes de planification des auto-stratégies de croissance, développement et autonomisation.
Enfin, cela signifie prendre possession d’une narration commune (méthode) et, donc, d’une communauté (principe), qui peuvent propulser le processus de partage et alimenter la création de récits et histoires qui croît par prolifération cellulaire, allant au-delà de la simple dimension de l’espace et du temps. Ce processus suit une trajectoire circulaire et il est situé dans un espace collectif, où les pratiques libres et indépendants de l’apprentissage et de la production artistique se produisent.
Ces "stratégies informelles" sont dans de nombreuses régions du monde non pas un choix mais une nécessité née de limitations dues à des facteurs tels que la classe sociale, l’ethnie ou le degré d’interdépendance sociale. Avec l’accès à l’enseignement sévèrement limitée, l’auto-éducation - entrepris individuellement par la recherche de moyens alternatifs d’apprentissage ou par le biais d’un processus de partage et d’échange - représente une puissante forme de résistance. De cette façon, l’auto-éducation devient une réaction active et dynamique à la tentative d’imposer des schémas figés de la connaissance, typiques des systèmes gérés par autoritarisme d’Etat et par la censure.
Cette Biennale se confronte aussi avec la résistance, dans toutes les formes possibles, aux régimes de la connaissance. C’est pour cette raison que nous recherchons des artistes qui poursuivent, remettent en question et repoussent les limites de leur travail, dans une enquête sur : les réalités possibles, structures et systèmes de communication, la dynamique de l’information, les méthodes d’éducations, les pratiques de partage et des histoires alternatives.