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Adapté du roman de Yasmina Khadra
Sortie de ce que le jour doit à la nuit en septembre
16 Août 2012

Les premières images de ce que le jour doit à la nuit, une fresque romanesque adaptée au cinéma par Alexandre Arcady d’après le roman de l’écrivain algérien Yasmina Khadra, seront diffusées le 12 septembre.

Ayant pour toile de fond la guerre, les rôles principaux seront interprétée par Fouad Aït Aattou et Nora Arnezeder. L’histoire est essentiellement une grande histoire d’amour qui se voit bouleversée par le déclenchement de la guerre de Libération. Ce que le jour doit à la nuit est à la base un roman de Yasmina Khadra écrit en 2008. L’action se déroule en Algérie de 1930 à 1960. Alors que Younes n’a que 9 ans, son père, paysan ruiné par un spéculateur autochtone, perd ses terres ancestrales. Accablé, l’homme doit se résoudre à confier son enfant à son frère, un pharmacien marié à une Française et parfaitement intégré à la communauté pied-noir d’une petite ville de l’Oranie. Le sacrifice est immense. En abandonnant son fils, l’homme perd du même coup le respect de lui-même.
Mais les yeux bleus de Younes et son physique d’ange l’aident à s’intégrer par cette communauté aisée de province. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi de jeunes colons dont il devient l’inséparable camarade. Il découvre avec eux les joies de l’existence et partage leurs rêves d’adolescents privilégiés que ni la Seconde Guerre mondiale ni les convulsions d’un nationalisme arabe en plein expansion ne perturbent. Jusqu’au jour où revient au village Émilie, une jeune fille splendide qui va devenir la muse de nos jeunes gens. Naîtra ainsi une grande histoire d’amour qui mettra à rude épreuve la complicité fraternelle des quatre garçons, écartelée entre la loyauté, l’égoïsme et la rancune que la guerre de Libération va aggraver.
La révolte algérienne sera, pour Younes-Jonas, sanglante et fratricide. Il refusera de laisser détruire l’amitié exceptionnelle qui l’unit à ces jeunes pieds-noirs ; il ne pourra pas tourner le dos à son oncle et à sa tante qui lui ont offert une vie meilleure ; mais jamais il n’acceptera non plus de renoncer aux valeurs inculquées par son père : la fierté, la déférence envers ses ancêtres et les coutumes de son peuple, le respect absolu de la parole donnée, et ce, quitte à mettre en péril l’amour déchirant qu’il a pour Émilie. Le réalisateur de ce long métrage, Alexandre Arcady, de son vrai nom Arcady Egry est né le 17 mars 1947 à Alger.
Né d’une mère juive d’Algérie et d’un père légionnaire d’origine hongroise, il s’exile avec sa famille en métropole en 1961. Alexandre s’essaye à la mise en scène de théâtre, réalise quelques courts métrages et enregistre en 1978 une représentation du Dom Juan de Molière.
En 1979, Le Coup de sirocco, son premier long métrage, est largement autobiographique. C’est aussi le premier qui s’adresse au public des Pieds-Noirs, jouant sur la chronique nostalgique de l’exil et le souvenir du « pays perdu ». Le film sera un succès inattendu et prometteur. Il est le père d’une fille prénommée Lisa et d’un fils réalisateur La colline a des yeux, Mirrorsconnu sous le nom d’Alexandre Aja. Il a également eu un fils avec la réalisatrice Diane Kurys, le jeune écrivain connu sous le nom de Sacha Sperling.
Alexandre Arcady fut également acteur en 1972 dans Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier sous le nom Arcady.

Par : Kahina Hammoudi

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