«Algérie, 50 bulles !» est le slogan choisi par le Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fidba) qui fête sa cinquième année consécutive. Le rendez-vous est donné du 6 au 13 octobre 2012 avec la participation de plusieurs figures internationales. A l’instar de plusieurs festivals, le Fibda commémore le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie avec un riche programme concocté pour cette 5e édition.
Avec cette 5e édition, le Fibda espère «participer à l’élargissement des horizons individuels dans un esprit de liberté, c’est-à-dire de tolérance et de respect mutuel ainsi que dans la compréhension de certaines notions relatives à l’histoire de notre pays, du continent africain voire de toute l’humanité», annonce, dans son éditorial, Dalila Nedjam, commissaire du Festival international de la bande dessinée d’Alger.
Le programme s’annonce d’ores et déjà riche avec, notamment, 14 conférences, 10 ateliers, 4 tables rondes, 5 projections et 9 expositions.
Parmi ces activités, la venue du bédéiste belge Etienne Schréder depuis le mois de janvier 2012 qui a animé à Alger une formation en bande dessinée dispensée en six sessions. La dernière session aura lieu du 09 au 13 septembre prochain.
L’atelier de formation et l’atelier de production ont eu lieu conjointement. Les objectifs sont les mêmes : l’apprentissage par la pratique et la publication.
Ces ateliers sont réservés prioritairement aux lauréats et à la sélection des jeunes talents du Fibda 2011. Le formateur se réserve la faculté d’accepter ou de refuser les candidatures.
Les ateliers seront destinés à la publication de BD pour le Fibda 2012. La volonté de se voir publier et de s’inscrire dans une dynamique de groupe sera nécessaire.
Tous les aspects créatifs et techniques de la réalisation d’un album seront étudiés.
La thématique commune et l’orientation générale de l’atelier seront liées de près ou de loin à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Une fois ce préalable accepté, les élèves devront respecter cette règle librement consentie.
Ils apprendront ainsi à multiplier les approches d’un sujet donné, à varier leurs sources d’inspiration, à s’approprier un thème qui leur est soumis.
La participation à l’atelier n’entraînera pas automatiquement publication. Seuls seront proposés à publication les travaux jugés satisfaisants sur le plan professionnel par le formateur. Le formateur restera entièrement libre d’accepter ou de refuser des travaux. En cas de refus, celui-ci sera motivé par le formateur. Le refus d’un projet fait également partie de la vie professionnelle d’un bédéiste.
Les publications de courts récits en langue arabe seront prioritaires. Les titres faisant l’objet de publication seront soumis à l’accord conjoint du formateur et des éditions Dalimen. Les impératifs budgétaires seront pris en compte.
L’assiduité aux ateliers sera une condition essentielle de la publication finale. Mais des motifs légitimes d’absence peuvent être discutés entre le formateur et l’élève concerné. Il ne faudrait pas que des obligations professionnelles ou autres soient une source d’empêchement pour un élève de participer à l’atelier.
Comme dans le cas de toute production réalisée en atelier de formation, la prestation artistique des élèves ne sera pas rémunérée et les droits de publication des travaux produits resteront propriété du Fibda.