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Samy Bencheikh, D-g de l’ONDA, à propos de la contrefaçon
La justice doit sévir
1 Août 2012

Depuis quelques années déjà, la contrefaçon, la piraterie et l’informel sont malheureusement les seules vraies politiques de diffusion et de distribution de production artistiques.

Ce domaine est devenu un marché lucratif pour plusieurs jeunes avec des moyens de premières nécessités mais qui leur rapporte un bénéfice exorbitant. Face à cette situation alarmante pour les artistes, qui ne cesse de prendre de plus en plus d’ampleur, le directeur général de l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda), M. Samy Bencheikh, a profité lors de son intervention à la rencontre initiée par les Mille et une news à Alger pour lancer un appel au secteur de la justice d’être aux côtés de l’ONDA pour lutter contre le piratage et l’exploitation informelle des produits artistiques et intellectuels.
L’aide de la justice est aujourd’hui plus que jamias primordiale car d’après ce dernier, l’évolution des supports et des nouvelles technologies favorise l’expention de ce fléau. Alors l’aide à la justice afin de mener à bien cette lutte reste, pour le premier responsable de l’onda plus que jamis primordiale. Durant cette renontre débat avec les différents acteurs du domaine artistique, M. Samy Bencheikh a réitéré que deux scteurs sont particulièrement touchés par la piraterie : la musique et le cinéma. Un marché informel en expansion flagrante que les intervenants ce sont accordés à dire que «la sensibilisation menée par l’Onda et sa quarantaine de contrôleurs n’était plus suffisante». C’est pour cela que la justice doit sévir avec des lois qui doivent punir toute personne s’adonnant à ce marché. Quant à l’exploitation des œuvres dans les espaces publics à l’instar des cafés et des restaurants, M. Samy Bencheikh a expliqué que tout comme les événement culturels, les redevances à l’office sont rarement réglées, soulignant que «90% des organisateurs d’événements culturels tels que les festivals musicaux ne payent pas leurs redevances, ce qui représente pour l’office un manque à gagner d’au moins 60 million de dinars. Sans parler de la communication publique qui représente pour des offices étrangers la plus grande partie de leurs recettes». Le second volet soulevé lors de cette rencontre a été celui des autres activité de l’ONDA qui consiste à soutenir et diffuser les créations artistiques par le biais d’aides financières aux auteurs (aide à l’écriture et subventions au cinéma) et parfois même aux organisateurs d’événements comme c’est le cas pour «le festival national de musique chaâbe qui a bénéficié de l’aide de l’office» pour le transport des participants.
Il est à rappeler que quelque 244.068 œuvres artistiques ont été déposées actuellement auprès de l’Office national des droits d’auteurs et des droits voisins (ONDA). Ces œuvres, dont les droits d’auteurs sont désormais protégés par l’ONDA, concernent 196.037 œuvres musicales, 9.948 œuvres dramatiques, 5.825 créations de musiques de films, 1.536 autres créations d’art graphique, 443 œuvres littéraires et poétiques et 10.279 autres œuvres et créations artistiques dans plusieurs domaines. L’ONDA a été créé en 1973 et compte aujourd’hui 9.734 membres, dont 8.275 écrivains et 1.459 titulaires de droits voisins (artistes, interprètes, musiciens, producteurs…).

Par : Kahina Hammoudi

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