Le Midi Libre - Culture - Yema représente le cinéma algérien
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En sélection officielle à la Mostra de Venise 2012
Yema représente le cinéma algérien
31 Juillet 2012

Le Festival international d’art cinématographique de Venise est un festival de cinéma qui se déroule annuellement dans la cité lagunaire, habituellement entre la fin du mois d’août et le début du mois de septembre, dans l’historique Palais du cinéma, sur le lungomare Marconi, au Lido de Venise. D’après un communiqué de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), l’Algérie sera présente à la prochaine édition de la Mostra de Venise avec le film Yema de la réalisatrice Djamila Sahraoui.

C’est le plus ancien festival cinématographique au monde. La première édition s’est tenue en 1932, c’est pour concurrencer cette manifestation qu’a été créé le Festival de Cannes. Parvenue en 2006 à sa soixante-troisième édition, la manifestation s’inscrit dans le cadre de l’organisation plus vaste de la Biennale de Venise, festival culturel d’art contemporain, dont elle constitue la section cinéma.
La première édition de la Mostra s’est déroulée lors de la XVIIIe Biennale. Depuis 2004, les films sont présentés à la Mostra dans le cadre de trois sections : en compétition, dont l’enjeu principal est le Lion d’or de Saint Marc, hors compétition et Horizons. La principale récompense attribuée est le Lion d’or, qui doit son nom au symbole de la cité (le lion de la basilique Saint-Marc). Elle est considérée comme l’une des plus importantes du point de vue de la critique cinématographique, à l’égal de celles accordées dans les deux autres festivals du film européens, la Palme d’or du Festival de Cannes et l’Ours d’or de la Berlinale. Ce sont tous trois des prix convoités pour leur impact international et leur prestige, souvent de tendance opposée aux Oscars du cinéma américains qui se déroulent habituellement au printemps. Djamila Sahraoui, scénariste et réalisatrice et comédienne principale dans «Yema», raconte l’histoire de Ouardia, la mère, qui dans une petite maison abandonnée, isolée dans la campagne algérienne, y a enterré son fils Tarik, militaire peut-être tué par son propre frère Ali, dirigeant d’un maquis islamiste. Elle est surveillée par un des hommes d’Ali, amputé d’un bras suite à une explosion. Dans cet univers crispé par la douleur et figé par la sécheresse, la vie va peu à peu reprendre ses droits. Grâce au jardin que Ouardia fera refleurir à force de courage, de travail et d’obstination. Grâce au gardien, victime lui aussi, finalement adopté par Ouardia. Grâce surtout à l’arrivée entre eux de l’enfant de Malia, une femme aimée des deux frères, morte en accouchant. Mais Ouardia n’est pas au bout de ses épreuves. Ali, le fils maudit, revient, grièvement blessé…

Par : Kahina Hammoudi

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