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«Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011»
L’ONCI a pied d’œuvre
14 Avril 2011

C’est une tradition qui ne se perd pas chez l’Office national de la culture et l’information (ONCI). Il sera présent à la manifestation tant attendue «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ».

L’ONCI sera présent et en force. Puisqu’il organisera également l’ouverture officielle de la manifestation comme il l’avait déjà fait lors du festival panafricain 2009, ou encore lors de la manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007 ».
Ainsi «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» sera marqué dermain à 20h00 d’abord par une parade populaire puis l’ouverture officielle avec l’organisation d’une soirée artistique le lendemain 16 avril 2011 dans l’espace aménagé au spectacle sur le mont « Lala Seti », s’en suivra, dans le même espace, le dimanche 17 avril, une soirée identique pour le grand public. L’idée de la parade populaire est née lors de l’évènement « Alger, capitale de la culture arabe 2007 » et le festival panafricain 2009. Pour l’ONCI, le succès rencontré auprès de la population a été un encouragement à poursuivre dans la même voie. Sauf que les symboles et les slogans iront de pair avec l’évènement « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 », mais tout en privilégiant le caractère populaire au détriment du caractère officiel. L’idée générale de ce travail artistique tourne autour du caractère sacré de l’Islam et du Coran. L’influence de la civilisation musulmane a eu des répercussions très positives sur les choses de la vie. Les organisateurs annoncent que les couleurs donnés à cette parade seront sous celles de l’Islam. Ils ont travaillé sur les thèmes de l’influence de ce dernier sur la culture, matérielle et immatérielle, à travers l’histoire et la civilisation musulmane. L’architecture, les inventions, les découvertes dans tous les domaines de la science à savoir la médecine, la physique, les mathématiques, l’astrologie et ses influences sur l’humanité et son évolution… La parade se compose de 22 chars représentants différents thèmes, surmontés chacun d’un verset coranique. Plus de 33 artistes spécialisés dans le domaine du dessin et de la sculpture, la plupart diplômés de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts, près de 35 artisans algériens et plus de 50 artistes étrangers dans différentes spécialités,10 infographes algériens ont participé à l’élaboration de cette parade. Quant à la soirée inaugurale, elle sera marquée par la production théâtrale « Tlemcen écho de la foi » qui réunit un grand nombre d’artistes algériens venus de tous les coins du pays. Différents volets de la culture y sont représentés tels que le chant, la comédie, la chorégraphie, la scénographie et les effets visuels. Cette création artistique « Tlemcen écho de la foi » prend en considération les étapes les plus importantes de notre histoire, à commencer par celle de Tlemcen avant l’Islam. Les conquêtes musulmanes dans cette région, la ville qui refuse de se rendre après plusieurs batailles militaires et beaucoup de difficultés, l’aboutissement finalement à l’expansion de l’Islam et à la création d’une unité culturelle, sociale et politique qui réunit les différentes tribus autour d’un immense slogan « La meilleure des sociétés est née » (Khair Oumma akhradjat linnès). Et grâce à la culture musulmane, de grands savants et de grandes personnalités internationales y sont nés. On en retrouve la trace, ici dans la ville de Tlemcen, jusqu’à nos jours. Ce spectacle met en valeur le mélange des deux cultures, musulmane et berbère, qui ont eu des conséquences profondes sur tous les volets, aussi bien culturels, scientifiques, sociaux, architecturaux, aboutissant à faire entrer la région dans le concert des civilisations. Ce travail artistique reflète également la poursuite des conquêtes musulmanes jusqu’en Andalousie et le travail civilisationnel entrepris par les musulmans dans cette partie du monde traduit par l’expansion de la religion musulmane au détriment des autres religions. Enfin, le spectacle se termine par une série de tableaux ayant trait à l’Algérie d’aujourd’hui, sous le gouvernement actuel.

Par : Kahina Hammoudi

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