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Festival de musique gnaoua au Maroc
Kateb Amazigh se produit aux côtés d’Alikane
26 Juin 2010

cette manifestation culturelle qui célèbre chaque année la musique des descendants d’esclaves noirs se poursuivra jusqu’à demain 27 juin et verra la participation du chanteur algérien Amazigh Kateb, fondateur du groupe «Gnawa Diffusio».

La 13e édition du festival "Gnaoua et des musiques du monde" d’Essaouira (sud-ouest) du Maroc s’est ouverte jeudi soir devant 15 mille spectateurs avec un spectacle de fantasia sur la plage d’Essaouira.
Placée sous le signe de «L’innovation, de l’originalité et toujours la même authenticité», cette manifestation culturelle qui célèbre chaque année la musique des descendants d’esclaves noirs se poursuivra jusqu’à demain 27 juin et verra la participation du chanteur algérien Amazigh Kateb, fondateur du groupe «Gnawa Diffusion». Le chanteur algérien sera une des attractions aux côtés de Maâlem souiri Abdeslam Alikane de la troisième résidence d’artistes.
Le spectacle d’ouverture a été suivi par un concert ayant réuni en fusion des rythmes des grands maîtres gnaouis marocains (les frères Maâlems Mohamed et Saïd Kouyou) et la troupe du Sukhishvili National Ballet de Géorgie. Des musiciens world du groupe Armenian Navy Band se sont également produits au cours de cette soirée d’ouverture qui a tenu à mêler danses, musiques et chants. Le Ballet national de Géorgie, créé en 1945, a à son actif dix mille spectacles qu’il a animés dans 88 pays. Fondé par les chorégraphes Iliko Sukhishvili et Nina Ramishvili, ce ballet qui s’inspire du folklore géorgien a réussi à muer la danse populaire en danse classique. C’est aujourd’hui même par ailleurs que la scène de Bab Marrakech vibrera aux rythmes maghrébins d’Amazigh Kateb aux côtés du Marocain Maâlem Abdeslam Alikane qui se feront un point d’honneur de revisiter un patrimoine musical commun. Amazigh Kateb, connu pour son travail de fusion subtile entre musique gnaouie et rythmes maghrébins n’hésite pas à introduire dans ses chansons sur des tempos ethno-reggae les textes de son père, l’écrivain Kateb Yacine.
Drainant 400 mille spectateurs selon les organisateurs, le festival d’Essaouira, a, à travers la "résidence d’artistes" réussi à asseoir une tradition qui a pour principe de monter des spectacles qui ménagent une place à des musiques et des arts de diverses origines. Il s’est toujours agi de faire preuve d’innovation en instaurant le bon ménage entre artistes world et Maâlems gnaoua. Ainsi cette année les vigoureuses chorégraphies balkaniques accompagneront les danses frénétiques gnaoua et une autre résidence d’attristes réunira la troupe américaine de stepping avec ses douze danseurs et le maestro de la fusion Maâlem Mustapha Bakbou. De belles sonorités agrémentées par la danse afro-américaine ! La nouveauté cette année consiste en la fusion des danses du monde pour arriver à la production d’un spectacle nouveau. Parallèlement aux résidences d’artistes, plusieurs concerts fusion sont au menu : Marocains et étrangers se partageront ainsi la scène qui sera investie tour à tour par Garrison et Kinsey, le Pakistanais Faiz Ali Faiz, le trio de jazz Horacio ainsi que par Fatima Tabaamrant.

Par : Larbi Graïne

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