Il a ébranlé les foules durant le 2e festival Panafricain, il est connu pour son franc-parler, et également pour avoir suivi une carrière aussi saissante que celle de son père, lui, c’est Amazigh Kateb. Le grand événement qu’il nous promet cette fois-ci, sera la grande tournée qu’il effectuera à travers le territoire national.

Avec son nouvel album Marchez noir, Amazigh Kateb, «Amaz» pour les intimes, fait donc sa tournée, la première du genre puisque c’est une carrière solo qui s’ouvre à lui. Mêlant différents sons musicaux, le gnawi, le reggae, le rock, l’électro ou le hiphop allant jusqu’au chaabi, les fans se régaleront une fois encore en décembre prochain. Marchez noir est disponible depuis le 27 octobre, un mois symbolique et une date importante. Puisqu’il vient 20 ans, jour pour jour, après la disparition de son père et l’album est sorti en France le 17 octobre, une date historique rendant ainsi hommage aux militants de la liberté. Tel un signe, un hommage, Amazigh fait en quelque sorte son deuil avec cet album puisque, il reprend dans son répertoire quelques textes de son père agencés à une musique personnelle. Depuis sa séparation du groupe Gnawa Diffusion, Amazigh Kateb n’a pas chômé, il a travaillé jour et nuit pour concrétiser son rêve. Suivant les traces de son père, dans un autre genre artistique, Amazigh puise son inspiration du terroir, du peuple, c’est un véritable retour aux sources qu’il nous propose. C’est également à travers ses positions singulières sur l’actualité mondiale qu’il est le plus connu. Ainsi, on trouvera le titre Bush Met au lendemain des élections américaines, dans lequel Amazigh Kateb déclare l’ancien président des Etats-Unis mort d’une overdose de … Coca. Une manière très personnelle de fêter le départ de Bush. Amazigh est revenu en force puisque, en plus des résidences d’artistes auxquelles il a pu participer à l’occasion du festival «L’boulevard» de Casablanca et de «Slam & Klam» à Fès, il signe la chanson du générique de l’émission algérienne Saraha Raha. Vous découvrirez un Kateb épanoui, musicalement mûr et artistiquement établi avec plusieurs thèmes abordés : l’amour, le rire, le temps passé, la révolution et bien entendu, le père. Enfin, la substance de cette album ressemble aux autres albums produit par Gnawa Diffusion, à quelques différences près puisque «le cœur de la musique reste acoustique : Amar Chaoui aux percussions, et Mohamed Abdennour au mandole, au banjo, et à la guitare, se frottent à des univers plus ou moins familiers, avec un guembri en guise de colonne vertébrale et de fil conducteur tout au long de cet album. La présence notamment de D.J Boulaone aux platines et de Mehdi Ziouch, au synthétiseur participe pour beaucoup à cette confrontation essentielle et motrice entre la modernité et la tradition, entre ce que nous sommes et ce que nous devenons», annonce Amazigh Kateb.

Les dates de la tournée
1 déc. 2009 – Maison de la Culture Tlemcem
3 déc. 2009 – Salle Belabess-Sidi Bel-Abbès
4 déc. 2009 – Salle Mostagenem-Mostaganem
6 déc. 2009 – Salle Atlas-Alger
7 déc. 2009 – Salle Bejaia-Béjaia
9 déc. 2009 – Maison de la Culture Sétif
10 déc. 2009 – Salle Constantine-Constantine
11 déc. 2009 – Salle Annaba-Annaba