A un moment où les jeunes d’Algérie et du monde entier redoublent d’engouement pour le leader révolutionnaire, le docteur Ernesto Che Guevara, l’ambassade de Cuba en Algérie organise, depuis hier, trois journées dédiées à la culture de la plus célèbre des Antilles. A cette occasion un grand concours d’écriture ayant comme sujet le Che est lancé à travers le territoire national.

«Aquí se queda la clara,/La entrañable transparencia,/De tu querida presencia/Comandante Che Guevara.» Après avoir inspiré tant de poèmes et chansons en Amérique du Sud et partout dans le monde, la vaste figure de cet ami de l’Algérie, dont un grand boulevard algérois porte le nom, est proposée comme sujet d’écriture par l’ambassade de Cuba à Alger. Le concours s’ouvre aujourd’hui et se clôture le 14 juin prochain pour coïncider avec l’anniversaire du martyr. La compétition invite les participants à faire œuvre d’écriture sur la personnalité du guérillero assassiné par l’armée cubaine à la solde de la C.I.A dans les montagnes de Bolivie le 9 octobre 1967. Ce concours est l’activité centrale des Journées cubaines qui prévoient un programme culturel riche notamment sur le plan cinématographique. Depuis hier, de 10 heures du matin à 16 heures à l’institut Cervantès d’Alger, le public peut assister à plusieurs projections quotidiennes. La manifestation qui succède à la visite du président Raul Castro en Algérie, est organisée à l’occasion de la journée nationale de la culture cubaine. C’est, en effet, le 20 octobre 1868 que l’hymne national cubain a été entonné pour la première fois. Composé par Pedro Figueredo Cisneros, dit Perucho, entre le 13 et le 14 août 1867, au moment où les patriotes préparaient la guerre contre l’Espagne, l’hymne national cubain a été chanté pour la première fois le 20 octobre 1868 à Bayamo, lors du siège de la ville. «Aux armes, Bayamais./  La Patrie vous contemple avec fierté./  Ne craignez pas une mort glorieuse/,  mourir pour la patrie, c’est vivre. / Vivre dans les chaînes,/ C’est vivre  soumis à l’offense et à l’opprobre.» Aujourd’hui c’est avec le concours de l’Institut Cervantès, centre culturel espagnol, que ces journées culturelles cubaines sont organisées. Tout un symbole.