Les responsables du Théâtre national algérien Mahiedine- Bachtarzi ont organisé, hier au TNA, une conférence de presse pour dévoiler leurs programme et politique culturels pour l’année 2009-2010.

Pour ce mois d’octobre et plus précisément à partir d’aujourd’hui jusqu’au 1er novembre prochain, le responsable de la communication Ben Brahim Fathnour a annoncé la tenue d’un accord entre le TNA, l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audio-visuel et l’institut Akito de Suède. Cet accord consiste en une formation sensorielle et intellectuelle dans l’art scénique qui sera au profit des étudiants de l’ISMAS et de plusieurs autres étudiants venus d’autres pays. Pour Ben Brahim Fathnour «Ces ateliers de formation sont une chance inouïe pour les jeunes pour se former. D’autant plus que cette formation est ouverte à tous les jeunes amoureux du 4e art et désireux d’enrichir leur culture». Ce genre d’initiative, rappelle le chargé de communication du TNA, a toujours été «le souci du directeur du Théâtre national, car pour lui, il est impératif de former les jeunes et d’assurer la relève pour le 4e art en Algérie». Le second intervenant, Brahim Noual, directeur de l’ISMA, a quant à lui, expliqué ce projet en s’appuyant que le thème générique de l’atelier «Le pas de l’avenir», qui n’est pas fortuit ou anodin, «car ces ateliers sont un pas pour nous et pour nos artistes d’aller vers l’avenir». Il a rappelé également que la formation avait commencé en 2007 avec le regretté Mohamed Kacem. Il précise à l’occasion que «ce monument du théâtre arabe avait des principes des projets et des idées et toute initiative qui vient continuer ce travail et complémenté son travail est la bien venue car elle ne sera que louable». Pour cet académicien, l’objectif de ce projet est sans aucun doute d’avoir des questionnements autour de différents thèmes du théâtre et cela sur plusieurs plans : artistique, académique, intellectuel… Le troisième et dernier intervenant, Talaat Assamaoui, chorégraphe irakien, chef de projet dans les pays arabes pout le compte de l’institut suédois, a exprimé quant à lui son bonheur de concrétiser ce projet en Algérie après avoir eu la chance de le realiser, l’année précédente, en Syrie. Il expliquera que cet atelier d’un mois comporte «pas moins de 350 heures de formations qui touchent différents domaines de la dance avec pas mois de 60 participants. Ces derniers auront la chance d’aborder différents thèmes à savoir la dance dramatique, le théâtre musical, le comédien au théâtre et au cinéma, la dance populaire sur les planches théâtrales, l’image au théâtre… plusieurs thématiques abordées avec au moins onze professeurs venus de divers pays avec des horizons culturels et académique différents les uns les autres». Il est à signaler que ce chorégraphe a participé avec un spectacle émouvant lors de la clôture lors du 1er Festival international du théâtre professionnel a Alger. Grâce à son atelier, il cherche une nouvelle forme de danse moderne. Il travaille avec acharnement pour établir cette forme dans la culture arabe. Il a été le premier à s’exprimer dans cette forme de chorégraphie. Son but était, et est toujours, de trouver de nouveaux ponts qui peuvent atteindre des arts du théâtre et autres formes d’art dramatique. Son appel a été accueilli avec beaucoup de controverse et d’intérêt au nom des artistes, des universitaires et le public tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Irak.