La Troupe El-Moudja de Mostaganem a présenté la pièce « L’esclave » du dramaturge américain Amiri Baraka, Cette œuvre sombre et violente qui traite de la question raciale aux Etats-Unis a été réécrite et adaptée par Mohamed Chergui et mise en scène par Boudjemaâ Jilali
Tchékov, Bradbury, LeRoi Jones… Les jeunes du théâtre amateur ne craignent pas de s’attaquer aux dramaturges classiques ou contemporains les plus célèbres de la planète.
Les pièces montées à l’occasion de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe, 2007 font découvrir à un public, peu nombreux il est vrai, une variété de thématiques et de mises en scène où la bonne volonté l’emporte souvent sur la maîtrise artistique.
Lundi, la Troupe El-Moudja de Mostaganem a présenté la pièce « L’esclave » du dramaturge américain Amiri Baraka, de son vrai nom LeRoi Jones, né en 1934 à Newark dans le New-Jersey.
Cette œuvre sombre et violente qui traite de la question raciale aux Etats-Unis a été réécrite et adaptée par Mohamed Chergui et mise en scène par Boudjemaa Jilali. «Le Noir en tant qu’esclave est une chose. En tant qu’Américain, il est tout autre chose. Mais ce que je voudrais examiner, c’est le chemin pris par l’esclave pour arriver à la citoyenneté», écrit Amiri Baraka dans son livre «La musique noire dans l’Amérique blanche». C’est cette voie douloureuse qu’explore son œuvre théâtrale.
L’association El-Moudja du théâtre Osmane Fethi de Salamandre qui existe depuis 1978, a assurément connu des jours meilleurs. «l’Esclave» est programmée au TNA, jusqu’à ce soir.
Elle devrait ensuite entamer une tournée nationale selon le contrat de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe, 2007.