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Edition du 22 Décembre 2025



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Vétos contournés
L’Algérie impose la paix palestinienne
22 Décembre 2025

Au cours de son mandat au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie n’a lésiné sur aucun moyen pour porter haut la voix du peuple palestinien, tant dans cet aréopage que sur d’autres scènes internationales.

Malgré les vétos répétés qui ont entravé ses propositions, Alger a maintenu une pression constante pour exiger l’arrêt du génocide sioniste perpétré contre la bande de Gaza, soulignant inlassablement la responsabilité première du Conseil dans la sauvegarde de la population palestinienne.
Fidèle aux directives intransigeantes du président Abdelmadjid Tebboune, qui a érigé la question palestinienne en "priorité absolue" de la diplomatie algérienne au sein du Conseil, la mission permanente d’Alger à New York a tenu un rôle pivotal. Elle a multiplié les consultations et réclamé l’organisation de séances à répétition pour défendre cette cause légitime.
L’Algérie a entamé son mandat au Conseil de sécurité en janvier 2024, à peine trois mois après le déclenchement de la guerre génocidaire à Gaza, en plaçant la cause palestinienne au cœur de ses priorités, comme une "question centrale" impossible à ignorer.
À de nombreuses reprises, elle a pris l’initiative de déposer des projets de résolutions axés sur la situation en Palestine, et singulièrement dans la bande de Gaza.
En sa qualité de représentante des groupes arabe et africain au Conseil, l’Algérie a réussi à rallier un large consensus autour de ses initiatives, en particulier celles appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la distribution sans entraves de l’aide humanitaire, et à la condamnation des menaces proférées par l’entité sioniste contre les opérations de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires occupés.
Dans le prolongement de ses actions pour mettre un terme à l’agression contre Gaza, l’Algérie a récemment acté une décision souveraine en votant en faveur du projet de résolution du Conseil de sécurité relatif au "Plan de paix pour Gaza".
Ce choix, dicté par des impératifs objectifs, vise à atténuer les tourments endurés par les Palestiniens dans la bande et à hâter l’avènement d’un État palestinien indépendant et souverain.
Au fil des pourparlers sur cette résolution, l’Algérie a su "insérer un amendement d’une importance cruciale", a révélé le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.
Cet ajout précise que "l’objectif ultime de cette résolution est de créer les conditions propices à l’ouverture d’une perspective de solution politique au conflit israélo-palestinien et à l’établissement par le peuple palestinien de son État indépendant et souverain".
La résolution adoptée, a ajouté M. Attaf, "réitère l’ensemble des résolutions précédentes du Conseil de sécurité sur la question palestinienne, qui forment la doctrine onusienne pour que le peuple palestinien accède à ses droits légitimes et légaux, via la fin de l’occupation de ses territoires, la réalisation de son projet national et la création de son État indépendant et souverain". Les buts cardinaux de ce texte s’alignent sur ce que M. Attaf qualifie de "priorités urgentes de la phase actuelle, ou priorités de l’après-agression contre Gaza", que l’Algérie n’a cessé de promouvoir depuis ses premiers pas au Conseil.
Ces impératifs incluent "la consolidation de l’accord de cessez-le-feu", "la garantie d’une protection internationale au peuple palestinien", "la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza sans restrictions ni conditions" et "la préparation du terrain pour le lancement du processus de reconstruction à Gaza".
Sur le chapitre des positions des acteurs régionaux face à cette résolution, l’Algérie s’est engagée, dès le lancement de son mandat, à harmoniser toutes ses initiatives avec ses "frères palestiniens" en premier lieu, et l’ensemble des pays arabes en général.
"Nous avons adopté la même démarche lors des négociations sur ce projet de résolution, en travaillant en coordination étroite avec l’ensemble des missions à New York", a souligné M. Attaf.
Tout au long de son mandat au Conseil de sécurité, l’Algérie a su accomplir les objectifs fixés, dans un contexte semé d’embûches, sans jamais déroger à ses principes fondamentaux – y compris lorsque l’organe s’est révélé impuissant face à des crises majeures, en tête desquelles la tragédie de Gaza.
Dans ces moments, elle n’a eu d’autre recours que d’adresser ses regrets profonds au peuple palestinien, par la voix de son Représentant permanent auprès de l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama.
Celui-ci a réitéré l’engagement solennel de l’Algérie : comme l’avait promis le président de la République, elle ne délaissera jamais la cause palestinienne et milittera sans relâche pour la naissance d’un État palestinien indépendant, avec El-Qods pour capitale.

Par : Hamrouche Mounir

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