La jeunesse et la lutte contre le chômage sont une priorité absolue pour le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a mis en place des mesures concrètes. Il la considère comme le fer de lance du développement de l’Algérie, mettant l’accent sur leur rôle dans le progrès socio-économique et la participation politique, avec des initiatives concrètes comme le soutien à l’emploi, la valorisation de leurs compétences, et l’encouragement à l’engagement civique et politique pour construire l’avenir national.
À chaque occasion, il réitère son soutien à cette jeunesse qui représente la force vive de l’Algérie Nouvelle avec laquelle il s’est engagé à bâtir ensemble une nation forte et prospère.
En effet, le président Tebboune concrétise sa promesse portée par un recrutement public massif, une relance soutenue de l’investissement et une dynamique robuste du secteur privé. Symbole fort de cette tendance, le secteur de l’Éducation nationale s’apprête à ouvrir près de 65 000 postes au profit des jeunes diplômés, confirmant son statut de premier pourvoyeur d’emplois publics.
Dans le détail, 40 000 postes sont immédiatement à pourvoir, répartis sur les trois cycles d’enseignement. À cette vague s’ajoutent 24 000 autres recrutements annoncés, ainsi que de nouveaux concours destinés aux autres corps de l’éducation. Le concours national de Sonatrach, organisé en début d’année, avait suscité un engouement exceptionnel avec plus de 223 000 candidats. À l’issue du processus, 6 000 ingénieurs et techniciens ont été recrutés, en plus des 1 200 postes pourvus lors de concours régionaux antérieurs. La Poste algérienne n’est pas en reste: un concours national a permis l’ouverture de 1 200 postes (chargés de clientèle, facteurs, chauffeurs), attirant plus de 250 000 inscrits, grâce à une procédure largement numérisée. D’autres secteurs stratégiques ont également renforcé leurs effectifs.
La justice a recruté 500 élèves magistrats en avril dernier.
Les corps constitués : Armée nationale populaire, Gendarmerie nationale, Douanes et Protection civile ont, eux aussi, ouvert largement leurs portes à la jeunesse. La DGSN a marqué les esprits avec le recrutement de 22 186 nouveaux policiers, dont 3 000 femmes, après le relèvement de l’âge maximal à 27 ans. La Protection civile a, pour sa part, lancé le recrutement de 2 000 agents, dont 30 femmes, au titre de l’année 2025. Le ministère de l’Intérieur a également annoncé un concours sur titre dans les Hauts-Plateaux, avec 830 postes budgétaires, tandis que la Direction générale des impôts (DGI) a lancé l’un des plus importants concours de ces dernières années.
Plusieurs centaines, voire milliers de postes, sont ouverts dans différents grades administratifs et techniques, à travers toutes les wilayas du pays, pour renforcer un secteur clé de l’économie nationale. Mais cette dynamique ne se limite pas au secteur public. Le secteur privé, premier employeur du pays, continue de jouer un rôle moteur. Selon les données récentes, il concentre plus de 61% de l’emploi total, soit plus de 7 millions de postes, et génère entre 87% et 90% des nouveaux emplois. La relance des projets récupérés auprès de l’ex-oligarque, la création de nouvelles entreprises et l’essor des startups soutenues par l’ANDE ont permis l’émergence de milliers d’emplois supplémentaires. À cela s’ajoutent 743 projets d’investissement validés, dont des projets étrangers, et plus de 12 843 projets enregistrés à l’Aapi. De grands projets industriels illustrent cette relance, à l’image de Tafadis à Larbaâ, porté par Madar Holding, qui prévoit plus de 2 000 emplois, ou encore l’usine Kotama Agrifood à Jijel, avec un potentiel similaire. D’autres unités industrielles lancées à travers le pays ont, elles aussi, ouvert la voie à des centaines d’emplois. Les perspectives pour 2026 s’annoncent tout aussi prometteuses. L’entrée en service de projets structurants comme Gara Djebilet, Bled El Hadba et Oued Amizour devrait générer des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects. À Ghara Djebilet, 500 postes directs sont annoncés dès le démarrage, avec un potentiel pouvant atteindre 25 000 emplois directs et 125 000 indirects à plein régime. Le projet de phosphate de Bled El Hadba pourrait créer jusqu’à 15 000 emplois, tandis que le projet zinc-plomb d’Oued Amizour générera près de 5 000 emplois.