Une lutte incessante, un combat de tous les jours et une présence ininterrompue sur le terrain sont mènés par les différents services de sécurité chargés de la lutte contre le narcotrafic afin de préserver la santé morale et physique des algériens, notamment les jeunes.  

Ainsi, de  nombreuses affaires criminelles liées à ce trafic de stupéfiants et autres, ainsi qu’à la commercialisation des différentes substances psychotropes qui font des ravages au sein de la société, touchent particulièrement la jeunesse.   Face à cette réalité complexe, la riposte est à la fois ferme et évolutive.
L’ANP, la Sûreté et la Gendarmerie nationales,  les Douanes et la Justice travaillent en étroite coordination. Des opérations conjointes sont menées aux frontières, dans les zones sahariennes, dans les ports, les aéroports, mais aussi dans les centres urbains. Pour faire tomber les gros bonnets. 
En effet, ces dernières,  ont été traitées par ces services concernés, donnant lieu à l’arrestation d’un important nombre d’individus qui y étaient impliqués et de quantités considérables de drogues saisies... 
Et l’une des vastes opérations de ratissage menée récemment par les services de sécurité de la wilaya d’Oum El Bouaghi à travers l’ensemble de leur territoire de compétence, ciblant plusieurs zones sensibles et foyers de criminalité ont permis l’arrestation de 41 individus recherchés par la justice pour leur implication dans diverses affaires criminelles, selon un communiqué de la police d’Oum El Bouaghi.  L’opération a également conduit à l’arrestation de 36 autres personnes et à la saisie de 11 571 capsules de psychotropes et de drogues dures. Sur tout le territoire national, les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) et les différents corps de sécurité sont en première ligne d’un combat quotidien contre un phénomène aux ramifications complexes et transnationales.
Les chiffres des saisies parlent d’eux-mêmes. À titre indicatif, du 22 au 28 octobre, les forces de l’ANP, en coordination avec les différents services de sécurité, ont mis en échec des tentatives d’introduction de 7,2 quintaux de kif traité provenant des frontières avec le Maroc.
Près de 156.000 comprimés psychotropes ont été saisis, lors des mêmes opérations. En 2024, les forces de l’ANP avaient saisi  26,8 tonnes de kif traité, 631 kilogrammes de cocaïne et 25 millions de comprimés psychotropes. De leur côté, les Douanes avaient saisi, durant la même année, 8,5 tonnes de kif traité, 570 kg de cocaïne et 11 millions de comprimés psychotropes. 
Les services de la police avaient, quant à eux, saisi, en 2024, plus de 5 tonnes de résine de cannabis, 377 kilogrammes de cocaïne et plus de 14 millions de comprimés psychotropes. Il faut préciser que tous les bilans, qu’ils soient de l’ANP, de la police ou des douanes, confirment que le gros de la drogue saisie émane du territoire marocain, ce qui est loin d’être étonnant, lorsque l’on sait que Maroc est le premier producteur au monde de résine de cannabis.
D’autres substances aussi variées que dangereuses sont régulièrement saisies, à l’instar de l’héroïne, de la cocaïne ou encore de la redoutable «Tchoutchna», une drogue de synthèse dévastatrice.   Ainsi, l’Algérie, forte de l’engagement inébranlable de son Armée nationale populaire et de ses services de sécurité, livra une guerre de longue haleine contre les narcotrafiquants.
Une guerre qui est vitale pour la sécurité, la santé et l’avenir de tout un peuple. Et la participation de plusieurs ministres au lancement avant-hier de la caravane nationale de sensibilisation aux dangers de la drogue en milieu scolaire, organisée par l’Office national de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), sous le patronage du Premier ministre, Sifi Ghrieb, illustre cette importante mobilisation du gouvernement pour faire face à ce fléau transnational.