La propreté des quartiers résidentiels, un combat quotidien ! L’Institution AADL pour la Gestion Immobilière, sentinelle infatigable des espaces communs, redouble d’efforts pour embellir et préserver l’esthétique urbaine des HLM algériens.

Dans un communiqué qui grince des dents, AADL dénonce les "comportements irresponsables" qui gangrènent les immeubles, transformant des havres de paix en zones de non-droit. À Sidi Abdallah, l’alerte est maximale : intervention musclée dans une tour, et menace de sanctions pour les pollueurs invétérés. L’Algérie mérite mieux que des décharges à ciel ouvert !
AADL ne mâche pas ses mots : malgré une mobilisation constante pour "assurer une gestion efficace des quartiers résidentiels et maintenir leur cachet urbain et esthétique", des "individus" persistent à saboter l’effort collectif. Graffitis, déchets en pagaille, installations anarchiques : ces "actes quotidiens de défiguration" ternissent l’image des copropriétés et heurtent la décence collective. "C’est un outrage à la vie civilisée", martèle l’institution, qui voit dans ces incivilités un frein à l’harmonie sociale.

Ordures et chaos au cœur
d’El-Magharia
Le cas qui fait bondir ? Une descente éclair des agents d’AADL dans l’immeuble C5 du quartier 1290 logements à Sidi Abdallah, fief ouvrier d’El-Magharia. Sur place, le spectacle est édifiant : amas de déchets qui pourrissent l’entrée, pratiques "non civilisées" qui n’ont "rien à voir avec la vie urbaine moderne". Des poubelles débordantes, des traces de vandalisme, et une insalubrité qui pue l’abandon. Récemment, les équipes ont même dû évacuer un "énorme réservoir d’eau" squatté illégalement dans le hall, vestige d’une installation hasardeuse qui menaçait la structure même du bâtiment.
AADL n’en est pas à son coup d’essai : "Nos agents interviennent périodiquement pour nettoyer et corriger ces dérapages", précise le communiqué. Mais hélas, "les mêmes nuisances reviennent comme un boomerang". Un cercle vicieux qui épuise les ressources et décourage les locataires modèles. Dans ce quartier populeux, où des milliers de familles rêvent d’un cadre serein, ces incivilités ne sont pas anodines : elles minent le moral et risquent de propager l’incurie.

Ultimatum clair : Respect
ou répression – AADL passe
à la vitesse supérieure
Face à cette "irresponsabilité flagrante", AADL exprime une "indignation profonde" et sonne l’alarme. "Nous rappelons à tous les résidents l’obligation de respecter les règles d’hygiène et de préservation de l’environnement", tonne l’institution, qui promet des "mesures nécessaires" en cas de récidive. Amendes, signalements aux autorités, voire expulsions ? Le ton est donné : la tolérance zéro s’installe. "Les espaces communs sont un bien collectif ; les pollueurs en répondront", assène AADL, qui appelle à une mobilisation citoyenne pour briser ce cycle infernal.
Cette offensive d’AADL s’inscrit dans une vague nationale de requalification urbaine, impulsée par le gouvernement pour redonner fierté et propreté aux cités-dortoirs. À Sidi Abdallah comme ailleurs, les agents d’AADL deviennent les gardiens d’un urbanisme digne. Les pollueurs, avertis : le ménage forcé arrive, et il ne sentira pas la rose. L’Algérie se embellit ; à vous de suivre, ou de dégager !