Un hommage enflammé à la plume qui a forgé une nation ! Le ministre de la Communication, Zohir Bouamama, a salué ce lundi le rôle titanesque joué par la presse algérienne avant et pendant la glorieuse Guerre de Libération.
Représentant le Premier ministre lors de la Journée d’étude thématique "Médias et Communication" : au service à la Révolution de Libération aux défis actuels", il a peint un tableau épique où les journalistes étaient les pionniers d’un combat intellectuel qui a allumé la mèche de l’insurrection.
"La presse a été l’école du militantisme intellectuel et politique, bâtissant la conscience nationale et pavant la voie à l’étincelle du 1er novembre 1954", a-t-il dit, rappelant que sans ces plumes affûtées, l’Algérie serait encore sous le joug colonial. Dans une allocution qui vibre de fierté patriotique, Bouamama a mis en lumière comment les médias révolutionnaires ont été les hérots d’un éveil collectif. "Ils ont sensibilisé les masses populaires, convaincu de la nécessité de se libérer du colonialisme français vorace, et soutenu inlassablement la Révolution glorieuse", a-t-il martelé.
Ces voix clandestines, diffusées au prix du sang et de la sueur, ont brisé les chaînes de la censure : tracts, radios pirates, journaux underground – un arsenal qui a contourné les "murailles et barbelés" érigés par l’occupant. Grâce à elles, la cause algérienne a résonné aux quatre coins du globe, transformant un cri local en hurlement universel pour la liberté.
De la lutte armée
à la construction nationale : Une plume indomptable
Bouamama n’a pas occulté les décennies post-indépendance. "Depuis l’indépendance, les médias algériens ont livré une bataille acharnée pour la construction et l’édification, semant la conscience à travers toutes les étapes", a-t-il ajouté. Leur mission ? Préserver l’unité du peuple et de ses institutions, face aux tempêtes internes et externes. Une saga de responsabilité qui a fait des journalistes les gardiens vigilants de l’identité nationale, veillant à ce que les flammes de la Révolution ne s’éteignent jamais.
Mais l’horizon s’élargit : aujourd’hui, les médias nationaux sont appelés à un sursaut héroïque. "Ils doivent relever les défis nationaux, régionaux et internationaux, en préservant les acquis de la vision victorieuse de la nouvelle Algérie, ancrée par le président Abdelmadjid Tebboune", a insisté le ministre. Dans un monde de fake news et de propagandes hybrides, la presse algérienne se réinvente en bouclier numérique, allié de la souveraineté et vecteur de progrès.
Un legs immortel : La presse, cœur battant de l’Algérie libre
Cette Journée d’étude, un véritable plaidoyer pour l’héritage des "pionniers de l’information", résonne comme un appel à l’action. Bouamama, en évoquant ces "héros anonymes" qui ont risqué la vie pour un idéal, rappelle que la liberté ne se gagne pas une fois pour toutes.
Elle se défend, jour après jour, mot après mot.
À l’heure où l’Algérie renaît sous l’impulsion de Tebboune – diversification économique, jeunesse en marche, rayonnement diplomatique –, les médias sont plus que jamais le fer de lance.
La Révolution de novembre n’était pas qu’une affaire de fusils : c’était une conquête des esprits, et la presse en fut la plus belle arme. Alger, fière et combative, perpétue la flamme. Vive l’Algérie libre, vive ses plumes immortelles !