L’industrie du médicament va s’enrichir de nouveaux projets dont ceux du gaz et oxygène, de solutions en comprimés ainsi que de nouveaux équipements implantés à l’ouest du pays. Ces unités vont permettre de booster l’industrie locale et de réduire la facture de l’importation.
De nouvelles usines ont été inaugurées à la faveur du projet Ryanox à Oran spécialisé dans la production du gaz et oxygène médical. D’une capacité de production de 200 kg par heure, cette nouvelle usine s’ajoute à l’ancienne qui produit 100 kg par heure d’oxygène. D’autres projets lancés récemment comme l’unité de production des gélules en gélatine à Sidi Bel abbés, vont permettre de produire 7 milliards de capsules par an. Un indice qui va couvrir les besoins nationaux en médicament de gélule et exporter même vers le marché africain.
L’usine Sophal, une autre unité industrielle de lyophilisation stérile est vue comme un acteur majeur dans la conservation du médicament. L’usine est réputée pour son procédé, qui consiste à retirer l’eau d’un produit par congélation suivie de sublimation sous vide, est une technique pour améliorer la stabilité et la durée de conservation des médicaments, vaccins et autres produits sensibles à l’humidité Pour les projets de Saidal, le ministre de l’industrie pharmaceutique a fait savoir lors d’une visite entamée dans la ville d’Oran que « l’unité de production de kits complets de dépistage des maladies est fin prête ».
Ce nouveau site va produire des équipements destinés à la détection de 90 pathologies en l’espace de 10 minutes, ce qui permet de détecter un diagnostic précoce et la prise en charge des patients à temps. Ce projet, dont la livraison est prévue en mai, sera opérationnel en juillet ou en août prochain.
L’industrie pharmaceutique algérienne bénéficie actuellement d’un soutien de l’Etat grâce à un financement conséquent et la modernisation de son outil de production. Totalisant déjà un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards de dollars durant l’année 2024, l’industrie du médicament est en train de reconquérir sa place sur un marché fort de près de 300 unités publiques et privées, les recettes ont évolué 3,56 milliards de dollars en 2023 contre 3,14 milliards de dollars en 2022.
Quant à l’importation, celles-ci ont diminué ne dépassant pas aujourd’hui la facture de 1,293 milliard dollars. D’autre part, des chances utiles font pencher la balance autour des exportations en particulier le marché africain d’exportation. L’accès des produits pharmaceutiques algériens aux marchés africains et d’actualité avec l’importance de la participation active des producteurs algériens aux salons et événements économiques organisés par les pays africains.