Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a accusé l’entité sioniste de tenter d’entraîner les États-Unis dans une « catastrophe » au Moyen-Orient, notamment en interférant dans les négociations nucléaires entre l’Iran et Washington. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Araghchi a critiqué le Premier ministre sioniste, le dénommé Benjamin Netanyahu, l’accusant de chercher à dicter la diplomatie américaine vis-à-vis de l’Iran.
Selon Téhéran, Netanyahu a insisté pour que Washington impose des conditions sévères à l’Iran, notamment l’arrêt total de son programme nucléaire d’enrichissement d’uranium et la suppression de ses capacités de développement de missiles balistiques. Depuis le 12 avril, les États-Unis et l’Iran ont entamé des négociations sur le programme nucléaire iranien, avec le sultanat d’Oman comme médiateur. Cependant, les déclarations de Netanyahu ont ravivé les tensions, l’Iran considérant certaines demandes comme des lignes rouges difficiles à accepter. Araghchi a insisté sur le fait que l’Iran reste disposé à discuter d’un accord, à condition que les États-Unis adoptent une approche réaliste et évitent des demandes irréalistes. Par ailleurs, le ministre iranien a également vivement critiqué le soutien des États-Unis à l’entité sioniste dans son offensive contre Ghaza.
Il a décrit ce soutien comme un « génocide » et a mis en garde contre les répercussions de cette politique sur la position des États-Unis au Moyen-Orient. Araghchi a également dénoncé les frappes américaines contre les houthis au Yémen, affirmant qu’elles n’ont apporté aucun bénéfice au peuple américain. Téhéran avertit Washington qu’une poursuite des pressions sionistes pourrait entraîner des conséquences graves pour la région. L’Iran continue de défendre son droit à développer des capacités nucléaires civiles, tout en rejetant les accusations selon lesquelles il chercherait à se doter de l’arme nucléaire. De son côté, l’entité sioniste, soutenu par les États-Unis, considère l’Iran comme une menace à sa sécurité nationale, en raison de son programme nucléaire.