Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza fait l’objet d’une véritable épuration ethnique orchestrée par l’entité sioniste. Même si la machine de guerre sioniste opère en toute impunité, confortée par le mutisme de la communauté internationale, elle se trouve de plus en plus isolée, estime le politologue, Badis Khenissa.

Premier hôte de la semaine de l’émission « L’invité du jour », de la Chaîne III de la Radio algérienne, M. Khenissa est revenu, hier, sur la reprise du génocide dans la bande de Ghaza, après un court cessez- le-feu, qui a fait plus de 1.300 martyrs depuis le 18 mars dernier Pour l’orateur, l’entité sioniste a repris sa guerre meurtrière pour servir les intérêts personnels de son Premier ministre, Benyamin Netanyahou, qui, dans l’option d’un cessez-le-feu permanent, il devra rendre des comptes en interne, mais également à l’international, car il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

D’un autre côté, l’entité sioniste, conduite par un Gouvernement d’extrême droite, souhaite la reconfiguration de la carte du Moyen-Orient, à sa convenance, et cela ne peut se concrétiser qu’après une victoire totale, explique M. Khenissa, qualifiant cette vision de « chimère ». Concernant le mutisme de la communauté internationale, l’invité de la Chaîne III insiste sur l’impératif de faire la distinction entre les Etats et les peuples. « La question palestinienne n’est pas une simple question de diplomatie ou de géopolitique, mais c’est une question humaniste qui concerne un peuple opprimé », a-t-il expliqué.