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Importation des carburants
L’Algérie assure son autonomie
4 Mai 2025

A partir de 2026, l’Algérie cessera d’importer le carburant et le gas-oil en particulier. Une décision salutaire annoncée par le chef de l’Etat récemment en confirmant que l’Algérie a toutes les capacités pour raffiner son pétrole. L’autonomie en production de carburants est actuellement en pleine croissance.

A Sonatrach, on assure que la production est passée de 27 millions de tonnes en 2018 à 30,5 millions de tonnes en 2023. Rien que pour le gas-oil, l’Algérie confirme sa production de 17 millions de tonnes produites l’année dernière et le Diesel à 10 millions de tonnes alors que l’essence est à 3,26 millions de tonnes. Des couvertures largement disponibles pour un marché considérable en termes d’utilisation des carburants. Avec l’augmentation en chiffres du parc automobile, la nouvelle politique énergétique doit assurer deux fronts.

Le premier est celui de l’approvisionnement en carburants produits localement et le deuxième est relatif au respect des normes environnementales. Il faut convenir que pour assurer cette croissance énergétique, l’Algérie a misé depuis quelques années sur ses propres capacités de raffinage en créant plus de raffineries au niveau de certaines régions afin de réduire totalement sa dépendance envers le marché extérieur.

Il faut savoir que l’Algérie n’importait de l’étranger qu’un produit dénommé l’Alkyle linéaire benzène pour ses besoins industriels. C’est l’équivalent de 40.000 tonnes par an qui ont été remplacées par une nouvelle usine à Skikda avec un partenaire italien. La machine d’investissement a commencé par des projets en modernisant les anciennes raffineries de Skikda et d’Oran et d’autres nouvelles raffineries comme celle d’Ouargla et Tiaret qui vont se charger de produire le carburant le plus propice qui est le GNLC (gaz de pétrole carbone liquéfié) qui est actuellement la tendance des carburants bio.

En raison de son prix réduit, soit 9 DA le litre, les consommateurs ont la liberté de l’adopter pour leurs véhicules en assurant que ce carburant peut suffire pour deux jours pour les longs trajets. Le ministre de l’Energie a appelé au mois de février dernier à une distribution équitable entre stations de service privées et l’opérateur public Naftal pour garantir un approvisionnement régulier qui va mettre terme à toute pénurie. Autre fait, l’Algérie a entamé le plan de décarbonation jusqu’à l’horizon 2030 avec la mise en conformité sur les standards internationaux sur la lutte contre la pollution. Le premier acte a été de supprimer définitivement l’essence sans plomb car trop polluant.

Par : FAYÇAL ABDELGHANI

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