L’un des grands problèmes qui rongent l’économie nationale et qui favorise l’amenuisement du pouvoir d’achat d’une manière générale, c’est l’absence de rigueur du côté des contrôles sur le marché.
En effet, sans être annoncé par les pouvoirs publics, ni prévu dans la loi de Finances, les prix de plusieurs produits connaissent à chaque fois une hausse inattendue, au grand malheur des consommateurs.
Les commerçants pour leur part font grise mine malgré les menaces des autorités! Comment ne pas s’inquiéter pour le lendemain quand on constate que ce phénomène se généralise de plus en plus ? Face à ce mal social profond, qui a trop duré, il était temps de mettre fin à ce feuilleton, en vue de préserver le pouvoir d’achat du citoyen en assurant la disponibilité et la stabilité des produits alimentaires, notamment ceux subventionnés.
A cet effet, les pouvoirs publics ont décidé cette fois-ci, de prendre les choses en mains, en mettant en place de nouvelles dispositions réglementaires encadrant les marges bénéficiaires sur plusieurs produits de large consommation. En effet, le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national a émis des directives strictes à toutes les directions commerciales du pays. Ces instructions visent à assurer l’application rigoureuse du plafonnement des prix sur certains produits agricoles de large consommation.
La direction du Commerce de la wilaya d’Alger entre autres a annoncé que les opérateurs économiques actifs dans le commerce des fruits et légumes sont désormais tenus de respecter les prix maximaux suivants : la Pomme de terre est fixée à 100 dinars algériens, 400 dinars pour la banane, tandis que la pomme est assurée entre 350 et 450 dinars algériens le kilogramme. Les cafétérias ne sont pas épargnées par cette réglementation. Une tasse de café ne pourra désormais être vendue au-delà de 30 dinars algériens, a précisé la direction du commerce.
Les autorités ont clairement indiqué qu’elles ne toléreraient aucune infraction à ces réglementations. Des mesures légales strictes seront appliquées à l’encontre des contrevenants, allant de la saisie et du retrait définitif des marchandises jusqu’à la transmission des dossiers aux instances judiciaires compétentes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un suivi continu du circuit de commercialisation des produits agricoles et vise à garantir la stabilité des prix afin de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs algériens.