L’Algérie est sous le charme des investisseurs internationaux. Américains, Saoudiens, Chinois et Européens veulent concrétiser des projets à haute valeur ajoutée dans des domaines aussi variés comme l’énergie, les mines, l’industrie et les télécoms.

C’est ainsi que des forums d’affaires, des visites de premier rang de patrons de multinationales et de potentiels investisseurs sont organisées au fil des jours pour signifier les engagements souhaités en termes de projets de partenariats. Cette semaine, une réunion entre le ministre de l’Energie et l’ambassadrice américaine a débouché sur un focus sur l’élargissement du partenariat dans les hydrocarbures.

Les compagnies américaines notamment Chevron et Exxon mobil qui vont être présentes sur le marché algérien vont investir dans la production pétrolière d’autant qu’un autre accord porte sur le transfert d’électricité, l’innovation technologique en matière de stockage et capture des émissions de carbone pour les réduire. Sachant qu’un autre groupe US veut s’insérer par un projet de production de câbles électriques en Algérie. On note le renforcement de deux pays arabes comme l’Arabie Saoudite et Oman qui souhaitent multiplier les partenariats notamment dans le domaine minier et des énergies renouvelables.

Un autre pays est non des moindres, la Malaisie vient d’arracher un contrat de 8 milliards de dollars dans différents secteurs afin de dynamiser les échanges entre les deux pays. Après les accords signés avec la Chine portant sur un montant de 4,5 milliards de dollars dans les secteurs de l’automobile, le transport, l’industrie et les nouvelles technologies, voici le tour au géant chinois de mettre son savoir-faire sur la fabrication des plaques photovoltaïque grâce à un contrat qu’il vient de signer avec des partenaires locaux. La Russie n’est pas en reste puisqu’un forum entre la CACI et des homologues russes a eu lieu pour examiner d’autres opportunités d’investissement au-delà de l’industrie de l’armement.

Des signes prometteurs

Les experts pensent que ces intentions ne se résumant pas à de voeux pieux, mais se traduisent par des projets concrets reposant sur le pragmatisme et du gagnant. Il faut avoir à l’esprit que tous les indices plaident en faveur de l’Algérie avec des notes bien attribuées par les instances financières internationales telles que le FMI et la Banque mondiale. Ces dernières, loin de plaire, notent avec satisfaction le progrès de la croissance économique et l’effet des réformes sur ce plan qui ont montré leurs résultats.

Sur un autre plan, l’Algérie ne souhaite plus s’encombrer de produits importés mais veut se mettre au diapason des standards internationaux en élargissant son développement aux nouvelles technologies, économie de la connaissance et innovation. Là encore, c’est le chapitre de capture de talents et compétences locales dont il s’agit de les valoriser dans le cadre d’innovation de l’enseignement et de la recherche universitaire.