L’Algérie a décidé d’augmenter sa production énergétique à 200 milliards de m3 par an. L’annonce du ministre algérien de l’Energie Mohamed Arkab en Italie confirme que l’Algérie va détenir la position de leadership dans la méditerranée.
Un montant d’investissement colossal de 50 milliards de dollars a été récemment ajouté par le groupe Sonatrach afin de valoriser les nouveaux sites de production qui viennent d’entrer en service. La multiplication des partenaires de haut rang parmi lesquels des géants américains, chinois, indonésiens et récemment les omanais font que l’Algérie est dans la voie de révolutionner sa position stratégique de production et exportation gazière.
De nombreux appels d’offres dont celui d’octobre 2024 témoignent de l’engouement d’investir en Algérie à travers d’autres compagnies prestigieuses. Le président de l’agence algérienne de valorisation des hydrocarbures a précisé que « 17 champs gaziers et pétroliers ont été identifiés en 6 zones d’exploration » laissant entendre que la production touchera le gaz naturel et le mix énergétique. En termes de production pour cette année, le groupe Sonatrach affirme que « 75 milliards de m3 de gaz naturel sont à exporter pour cette année » d’autant que le volume de ces exportations a été de 50 milliards de m3 selon les dernières estimations du ministère de l’énergie.
Ainsi, le ministre Arkab affirme que « l’Algérie ambitionne de sécuriser à long terme la livraison de gaz à ces partenaires et d’établir un plan de production d’énergie renouvelable à 30% à l’horizon 2035 ». A ce sujet, il y a lieu de noter que le premier projet d’une capacité de 3200 Mégawatt sur 15.000 Mégawatt est entré en vigueur par le groupe Sonelgaz et Sonatrach dans le cadre de la production de l’énergie photovoltaïque.
De quoi susciter l’admiration des pays partenaires qui maintiennent un cap pour un soutien à l’investissement dans le domaine gazier et pétrolier y compris celui des énergies renouvelables. Avec l’Italie, l’Algérie va encore une fois lancer le projet Medlink approuvé par la commission européenne pour la connexion de l’énergie électrique via un câble sous-marin reliant les deux rives.
L’Algérie ambitionne de fournir le gaz naturel et le même mix énergétique sachant que le gaz algérien reste très demandé sur le marché international en raison de ses qualités. D’ailleurs, l’Europe du sud notamment l’Espagne et l’Italie dépendent largement de l’approvisionnement en gaz naturel et avec la France, le marché est de 15% de l’ensemble de ces exportations.