Près de 400.000 personnes ont été déplacées dans la bande de Ghaza depuis la reprise, le 18 mars, de l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne, a indiqué, lundi, le porte-parole du secrétaire général de l’Onu, Stéphane Dujarric.
«Les survivants à Ghaza sont déplacés de façon répétée et forcés d’aller vers un espace de plus en plus réduit où leurs besoins de base ne peuvent pas être respectés », a déploré M. Dujarric, alors que la quasi-totalité des 2,4 millions de Ghazaouis avaient déjà été déplacés au moins une fois entre le 7 octobre 2023 et le début du cessez-le-feu, en janvier. Dans un communiqué conjoint, les chefs du bureau des Affaires humanitaires de l’Onu, Tom Fletcher, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, de l’Unicef, Catherine Russell, et du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, ont, de leur côté, appelé la communauté internationale à « agir de manière urgente pour sauver les Palestiniens à Ghaza ».
Les Ghazaouis sont « à nouveau piégés, bombardés et affamés, alors qu’aux points de passage, la nourriture, les médicaments, le carburant, les abris s’entassent et l’équipement vital est bloqué », ont-ils fait savoir, relevant que « les stocks sont extrêmement bas ». « Nous sommes témoins à Ghaza d’actes de guerre qui montrent un mépris flagrant pour la vie humaine », a-t-on dénoncé. Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.752 martyrs et 115.475 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué, lundi, les autorités sanitaires palestiniennes